Labbezanga : l’armée malienne signe son retour

Quatre mois après, l’armée malienne a regagné ce dimanche son poste de sécurité de Labbezanga dans la région de Gao. L’information a été confirmée par l’état-major sur le compte twitter des FAMAs. Les forces armées maliennes avaient quitté ce poste pour se replier à Ansongo en novembre 2019, suite à une menace de groupes terroristes.

Selon des sources locales, ce retour a eu lieu ce dimanche, 17 mai, dans l’après-midi. Il y a quatre mois, les forces armées maliennes avaient quitté cette position, située à la frontière nigérienne, pour se replier à Ansongo. Ce repli qui faisait suite aux attaques meurtrières contre l’armée, dont celle survenue à Indélimane. Elle avait fait au moins 50 soldats tués le 1er novembre 2019.

Des sources militaires indiquent que c’est le colonel Issa Mamadou Coulibaly qui a dirigé ce retour de l’armée à Labbezanga. Sur place, il a rencontré les chefs politiques, coutumiers et religieux de la ville d’Ansongo. Le colonel Coulibaly a aussi demandé « l’appui et le soutien de la population afin que les combattants puissent bien mener leur mission régalienne ».

Rappelons que suite au retrait de l’armée dans cette zone, plusieurs assassinats ont eu lieu dans la commune, dont celui de l’imam de Labbezanga et le déplacement massif des habitants de la commune de Ouatagouna. Ce retour des FAMa, avait été promis par le premier ministre Boubou Cissé lors de sa visite à Ansongo en février dernier.

Ce retour de l’armée à Labbazanga intervient au moment où les FAMas annoncent avoir appréhendé le 16 mai dernier deux suspects terroristes à Hombori. « Ils ont été arrêtés avec des téléphones contenant des images de combattants terroristes et des contacts de certains cadres de l’Etat Islamique au Grand Sahara », rapportent de sources militaires.

A Labbezanga les populations saluent ce retour, qu’elles avaient tant souhaité à cause de l’insécurité. Cependant, elles demandent aux autorités de « renforcer les mesures sécuritaires, notamment aux frontières ». Selon ces populations, celles-ci sont abandonnées.

Source: Studio Tamani 

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