Les leçons du passage de Choguel à Nioro

Après Choguel le laudateur de président, on était en droit de penser que l’avènement du rabatteur d’autorité morale était révolu avec les bisbilles entre l’actuel PM et l’Imam Mahmoud Dicko. On l’a pourtant revu dans le vestibule du puissant Cherif de Nioro dans le même rôle. Au point que l’ancien étudiant communiste, scientifique de surcroît, soit même devenu pour la circonstance superstitieux et adepte de formules magiques devant les équations physiques. Rien ne le convainc en effet que son illustre hôte de Nioro ne dispose de pouvoirs métaphysiques dans le domaine de la santé. En tout cas, il affirme devoir moins sa relative guérison aux médecins qu’à Bouyé Haïdara. Mais, la déférence au vénérable chef religieux n’a pas la même teneur révélatrice que cet autre aveu auquel Choguel Maìga est passé lors de son passage à Nioro. Faisant les éloges des pouvoirs magiques de son hôte, le PM miraculeusement ressuscité révèle, en clair, qu’il s’était remis d’un degré de paralysie tel qu’il en était totalement privé de ses aptitudes à parler et même à bouger ses membres. Sauf que les symptômes qu’il décrit sont loin de la banalisation de son état tel que présenté par les soutiens politiques du PM, lesquels avaient envahi les réseaux sociaux de démentis sur sa maladie. A un tel point que les signes évidents de l’AVC ont été habilement présentés comme un simple besoin de repos forcé. Comme par un hasard, la plupart de ces thuriféraires ont baissé casaque.

Source : Le Témoin

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