Mali : la reconnaissance de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme droit constitutionnel en ligne de mire !

Le 30 Juin 2022, s’est tenu à Bamako au Mali, dans les locaux de la maison de Partenariat Angers, l’atelier de validation des documents de plaidoyer pour la reconnaissance de l’eau et de l’assainissement comme droit constitutionnel au Mali ; et pour la prise en compte de l’équité, l’inclusion des principes de gouvernance et transparence dans les nouveaux programmes eau et assainissement au Mali.

Organisé par la Coalition Nationale de la Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/WASH), en partenariat avec l’ONG DIAKONIA et AMAPROS, cet atelier a permis aux acteurs du secteur Eau Hygiène et Assainissement d’analyser et d’adopter les documents de plaidoyer pour la reconnaissance de l’eau et de l’assainissement comme droit constitutionnel au Mali ;  et pour la prise en compte de l’équité, l’inclusion des principes de gouvernance et transparence dans les nouveaux programmes eau et assainissement au Mali.

Il s’agissait également de renforcer les capacités des organisations de la société civile pour leur participation au processus démocratique à la gestion transparente des ressources publiques et la lutte contre la corruption. « Notre objectif majeur est de faire en sorte qu’on puisse harmoniser l’accès à l’eau et à l’assainissement avec la loi fondamentale du Mali » a précisé Dounantiè DAO, président de la CN-CIEPA/WASH.

Vu que le droit à l’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit humain fondamental, ajoute le président de la CN-CIEPA/WASH, c’est pourquoi nous nous engageons auprès des plus hautes autorités pour que ce droit soit une réalité dans la nouvelle constitution.

Pour sa part, Samuel DIARRA, représentant du ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions, il a tenu à rappeler que la validation de ces documents de plaidoyer est une étape importante pour les actions futures du gouvernement dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Pour rappel, cette action de plaidoyer pour la prise en compte de l’équité, l’inclusion des principes de gouvernance et transparence dans les nouveaux programmes eau et assainissement au Mali s’inscrit dans la dynamique de contribuer à l’amélioration de la gestion étatique et de la lutte contre la corruption dans le domaine de l’accès aux service sociaux de base par l’entremise d’une société civile forte d’ici 2025.

Il faut souligner que pendant cet atelier, les échanges ont également porté sur les perspectives et recommandations dudit document de plaidoyer.

Issa FOMBA / Afrikinfos-Mali