Informer le grand public (les acteurs de l’éducation, les journalistes et les étudiants) sur la valeur ajoutée de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans l’atteinte des objectifs de l’éducation pour tous. C’est l’objectif d’une conférence-débat organisée le 12 janvier 2024 sur le thème : « L’Éducation non formelle au Mali : quel apport dans la refondation du Mali ».
Initiée par PAMOJA Mali, cette conférence débat s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme régional d’Appui à la Qualité de l’Éducation en Afrique de l’Ouest (PRAQUE-AO). Il s’agissait aussi d’informer le grand public sur les problématiques majeures qui minent le sous-secteur de l’éducation ; de faire l’état des lieux actuel de la situation de l’éducation non formelle au Mali ; d’expliquer au grand public la valeur ajoutée de l’éducation non formelle dans l’accès des citoyens à une éducation pour tous ; et enfin de présenter les offres de formation du PRAQUE aux participants.
Dans son mot de bienvenue, le président du PAMOJA-Mali, M. Siaka Ballo, a précisé que dans le but de contribuer à l’amélioration de la qualité au sein des pays bénéficiaires du programme PRAQUE-AO, les comités nationaux de PAMOJA Éducation mènent des activités visant à promouvoir l’éducation. « PAMOJA Mali est dans l’optique de promotion de l’éducation. C’est dans ce cadre que le Comité de Plaidoyer a organisé cette conférence-débat sur l’éducation non formelle en vue d’informer le grand public sur la valeur ajoutée de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans l’atteinte des Objectifs de l’Education pour Tous », a-t-il ajouté.
Quant à M. Mahamadou Cissé, conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, il estime que le plus grand investissement et l’héritage le plus sûr constituent l’éducation. « Aucune nation ne peut se développer sans des ressources humaines conséquentes capables de relever les défis auxquels celle-ci se trouve confrontée », a-t-il souligné.
Selon lui, c’est à travers l’éducation qu’une nation formate de façon prévisionnelle ses citoyens afin d’amorcer son développement durable. « Au Mali, vous conviendrez avec moi, qu’en vue d’amorcer un développement conséquent et de façon durable, nous avons besoin de la contribution efficace et efficiente de l’ensemble des ressources humaines, je veux dire, de tous les citoyens du pays. Certes, beaucoup d’efforts ont été consentis par l’État et ses partenaires au développement, mais nous sommes convaincus que le chemin est encore long. Il faut noter que ces efforts se sont traduits par l’implémentation de différentes stratégies permettant de donner plus de chance à une grande majorité de citoyens de pouvoir lire, écrire et compter en français, soit dans une autre langue étrangère ou dans une de nos langues nationales et se servir de ces acquis pour leurs pratiques de tous les jours », a-t-il précisé.
A la suite de la présentation du thème de la conférence, « L’Éducation non formelle au Mali : quel apport dans la refondation du Mali », des débats et contributions ont mis fin à cette rencontre.
Ousmane BALLO
Source : Ziré
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