Rapport de la MINUSMA : les réserves du gouvernement

Ce mois d’août, la Minusma a publié sa note trimestrielle sur les violations des droits humains au Mali. Dans son mémorandum publié le 29 août 2022, le gouvernement malien y a déploré plusieurs points dans le fond et la forme.

Pour le Mali, le groupe d’experts a fait des principes de transparence, de crédibilité, d’objectivité en ne communiquant pas au gouvernement malien leur document avant toute publication. Des parties de documents qui étaient déjà relayées dans les médias internationaux. Tout ceci amène le Mali, selon le mémorandum, à emmètre des réserves sur la méthode et la démarche du travail.

Dans le fond, le Mali estime que le groupe d’experts en plus de reprendre des activités et missions du Secrétariat général des nations unies, a aussi outrepassé les domaines de sa compétence. Pour le gouvernement, le groupe d’experts n’a d’autre mandat que l’application de l’accord issu du processus d’Alger et devrait se limite là. A cet effet, l’accord ne concernant que le Nord du pays, les experts, avance le mémorandum, n’étaient pas concernés par les choses qui se sont passées ailleurs autres que le Nord.

D’un coup de revers, le mémorandum en réponse à la note de la Minusma, dément toutes les accusations contre les FAMa dans le document. « Quelles soient individuelles, en groupes ou ethniques, les exécutions que les groupes d’experts ont amputées aux FAMa sont fausses. Les allégations d’exactions rapportées contre les FAMa ne reflètent pas la réalité du terrain », soutient le mémorandum.

Ledit mémorandum a été publié avant hier en réponse à la note de la Minusma sur les questions des droits de l’homme et du droit humanitaire international.

Koureichy Cissé

Source : Mali Tribune

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