Quand les pensionnaires de Bolé manquent de tout

Elles auraient partagé les mêmes cachots que des détenus du sexe opposé que leur condition ne paraîtrait pas pires. Dans la maison d’arrêt spécialisée pour femmes et enfants de Bolé, les pensionnaires ne sont visiblement pas mieux loties et les nombreux observateurs externes évoquent des conditions d’hygiène des plus exécrables, à la limite infra-humaines. Ils en jugent notamment par les témoignages de nombreuses détenues plaintives des odeurs fétides que dégagent constamment les toilettes et sans doute dues à la densité des usagers. Il en résulte une fréquence et une prolifération logique des cas d’infection, y compris dans les loges VIP qui abritent de grandes personnalités de la République en détention préventive. Les piètres conditions d’hygiène sont par ailleurs accentuées par l’abondance de pensionnaires allogènes réduites à l’extrême pauvreté par l’absence de toute assistance de proximité et l’éloignement de leurs proches parents. Il se susurre, en clair, que les pensionnaires cette catégorie manquent généralement de tout, y compris du nécessaire pour leur toilettes intimes mensuelles. Leur indigence serait aussi favorable à l’émergence d’un phénomène qui affecte de plus en plus la réputation du centre de détention pour femmes : le règne progressif de l’homosexualité féminine.

Source: Le Témoin

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