Apparemment, l’Union pour la République et la Démocratie (Urd) ne veut plus être dans l’opposition. La formation politique de feu Soumaïla Cissé veut, coûte que coûte être au pouvoir, après avoir passé plusieurs années comme parti de l’opposition. Il s’agira aujourd’hui pour les cadres de l’Urd de participer à la gestion du pouvoir. Ce qui passe obligatoirement par la désignation d’un candidat pour la présidentielle de février 2022. La question fondamentale est de voir si le parti aura un candidat à l’interne ou à l’externe. Pour le moment, rien n’a été décidé.
L’atelier organisé le week-end dernier n’a pu trouver de solutions à cette épineuse question. Il s’agissait de définir les critères de choix du futur candidat du parti. Sur la question, les avis sont partagés. Certains sont pour une candidature interne, par contre d’autres sont favorables à une candidature externe.
Pour la candidature interne, le jeune et brillant avocat, Me Demba Traoré, serait en bonne position. Il fait l’unanimité. Le nom de Amadou Diadié Sankaré est aussi cité pour porter les couleurs du parti. Il vient d’être élu secrétaire général de la Section Urd de Nianfunké à la place de feu Soumaïla Cissé.
S’agissant de la candidature externe, trois tendances sont en jeu. Il s’agit du clan qui soutient l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, opposé à celui de l’ancien Premier ministre Dr Boubou Cissé ou encore le clan de Seydou Mamadou Coulibaly de Cira-Mali, qui vient de lancer son mouvement dénommé “Benkan-Kura”.
En tout cas, selon l’un des membres influents du parti, l’Urd est fatiguée maintenant d’être dans l’opposition. “Aujourd’hui, personne ne veut que l’Urd soit dans l’opposition. Il faut que nous cherchions le pouvoir. Cela passe obligatoirement par la présentation d’une candidature crédible pour gagner les élections”, précisera-t-il.
El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Last Updated on 01/05/2021 by Ousmane BALLO