Force Barkhane : des terroristes tués et du matériel récupéré la semaine dernière

La force Barkhane a mené la semaine dernière une action combinée des composantes terrestre, aéroterrestre et aérienne contre des combattants des groupes armés terroristes (GAT) en particulier contre l’État islamique au grand Sahara (EIGS) dans la zone dite des trois frontières (Burkina Faso, Mali, Niger).

Dans le sud du Gourma malien, elle a permis de neutraliser de nombreux terroristes. Plus de quarante motos, un pickup, plus de 30 fusils mitrailleurs AK47, 1 lance-roquette RPG-7, une mitrailleuse lourde 12,7mm ainsi que de nombreuses ressources militaires, ont également été détruits au cours de la même opération.

Ce bilan très lourd pour les GAT vient s’ajouter à d’autres succès récents de la force. Ces succès ont été rendus possibles grâce à la complémentarité des différentes composantes engagées, dont les actions respectives conjuguent réactivité, mobilité et puissance de feu.

Dans le Gourma, à la frontière Malo-burkinabè, plusieurs combattants terroristes ont été mis hors combat par une action combinée des commandos et de la composante aérienne de la Barkhane.

Parallèlement à cette opération, les unités de la force Barkhane ont mené cette semaine plusieurs autres actions contre les GAT ayant permis de mettre hors de combat plusieurs combattants terroristes dans le Gourma malien. A la date du samedi 09 mai dernier, 2 motos, 4 AK47, ainsi qu’un important lot de matériel explosif saisis, ont été détruits immédiatement par les sapeurs de la force.

Dans la localité de Boulikessi, une frappe aérienne réalisée par un drone a permis de neutraliser d’autres combattants terroristes.

Enfin Dimanche, suite à une action de combat, dans le secteur d’Ansongo, les soldats appuyés par un drone REAPER ont mis hors de combat des combattants GAT. Au bilan, un pick-up et 4 motos ont été saisis, ainsi que 7 AK47, un important volume d’explosif et de munitions, des téléphones, des radios, et de nombreux matériels militaires divers.

T. CAMARA

Source: L’Essor