Nord Centre : les populations réclament plus de sécurité

Deux casques bleus de la mission des Nations unies au Mali ont été tués ce vendredi 16 décembre dans une attaque contre leur patrouille à Tombouctou. Quatre autres policiers de l’ONU ont été blessés, dont un grièvement. L’information a été annoncée dans un communiqué ce vendredi soir par la mission. Au Nord du pays, la mort du chef djihadiste Moussa Malam est annoncée dans la région de Gao.

Sur Twitter El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma se dit « profondément choqué par le meurtre de ces deux policiers de la mission dont une femme ».

D’autres sources indiquent que « les assaillants dans leur fuite ont croisé une patrouille des forces armées maliennes. Après les échanges de tirs, un assaillant a été tué. Côté FAMAs, il y aurait un mort et un blessé léger ». Ce bilan porte à 180 le nombre des membres des casques tués au Mali.

Au centre du pays, les membres de la délégation du cercle de Koro enlevés ce vendredi 6 décembre 2022 entre Ouahigouya et Koro ont été libérés ce week-end. Selon des sources locales le maire de Dougoutené 2 et le 1er adjoint au maire de Koro et les membres de leur mission se rendaient à Dédougou pour finaliser le projet dénommé « suru » lorsqu’ils ont été kidnappés par des hommes armés non identifiés.

A Ménaka le corps sans vie d’un jeune homme a été découvert derrière les dunes de sable ce samedi par la patrouille des FAMAs. La victime aurait reçu une balle dans la tête rapportent des sources locales. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues.

Par ailleurs à Gao selon plusieurs sources concordantes rapportent que le chef de l’EIGS Malam Moussa blessé dans les affrontements entre l’EIGS et le JNIM a succombé à ses blessures ce week-end dans le secteur de Fafa.

Plus de sécurité

De Tombouctou, à Gao, en passant par Menaka, Koro et Badiangara, l’insécurité reste la préoccupation majeure des populations. Pour rétablir la stabilité, les habitants de ces localités proposent le renforcement des patrouilles militaires, le désarmement des groupes d’autodéfenses et le dialogue si nécessaire.

Source : Studio Tamani

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