AES : réduire de 50% le nombre de blessés et de morts sur les routes d’ici 2030

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Du 14 au 16 mai 2025, l’Hôtel de l’Amitié de Bamako abrite la rencontre d’échange entre les services techniques investis de l’autorité de sécurité routière des pays membres de la confédération des Etats de l’AES (Alliance des Etats du Sahel). La cérémonie d’ouverture des travaux à été présidée par le représentant du ministre des transports et des infrastructures, Mama Djénèpo, en présence du directeur général de l’ANASER (l’Agence Nationale de la Sécurité Routière), Ousmane Maïga, des délégations venues de l’étranger et de nombreuses autres personnalités.

Réduire de 50% le nombre de blessés et de morts sur les routes d’ici 2030, c’est l’objectif recherché par les experts venus du Mali, du Burkina-Faso, du Niger et d’autres pays d’Afrique, pour faire des recommandations pertinentes en vue de promouvoir et de renforcer la sécurité routière, dans l’espace AES.

Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre des transports et des infrastructures, Mama Djénèpo, secrétaire général dudit ministère, a rappelé que le problème de l’insécurité routière a été exprimé à l’échelle planétaire depuis 2010 avec la proclamation de la Décennie d’actions mondiale 2011-2020 pour la sécurité routière, sous les auspices de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour lui, si la décennie d’actions n’a pas enregistré les résultats escomptés sur la réduction de la mortalité et des blessés, elle aura au moins eu le mérite de placer la question au cœur des agendas politiques des Etats africains, a-t-il dit.  

Il estime désormais que le renforcement de la sécurité routière est considéré comme l’un des défis les plus importants pour atteindre les objectifs de développement durable. « En effet, malgré les campagnes de communication destinées à changer les comportements sur la route, nos pays continuent de recenser de nombreuses victimes sur les routes. Confrontés aux mêmes défis de sécurité routière, nos trois pays se sont inspirés des conférences ministérielles mondiales sur la sécurité routière, organisées à Moscou en 2009, à Brasilia en 2015, à Stockholm en 2020 et à Marrakech en février 2025. Ils se sont investis en effet dans l’action pour l’atteinte de l’objectif, qui consiste à réduire de 50% le nombre de décès dus aux accidents de la circulation routière durant la décennie 2021-2030 », a déclaré Mama Djénèpo.

 Dans cette dynamique, dira t-il, les pays membres de l’AES ont tous créé des agences de sécurité routière, placées sous la tutelle des ministères en charge des Transports, pour mettre en oeuvre les politiques et stratégies de sécurité routière, sensibiliser les usagers de la route, aménager les points et les zones accidentogènes et soumettre aux gouvernements des propositions de textes normatifs et d’activités matérielles.

Il a encore indiqué que l’organisation de la rencontre sur la prévention routière des experts de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) s’inscrit dans la dynamique de proposer une stratégie globale pour l’amélioration de la sécurité sur nos routes. « En considération des engagements internationaux souscrits par nos trois pays, les participants engageront en outre la réflexion sur le financement de la sécurité routière, qui reste un défi majeur pour une lutte efficace contre le fléau. La rencontre devrait aboutir à une gestion efficiente de la sécurité routière dans l’espace AES par une bonne collaboration des agences de prévention, l’amélioration de l’investissement en matière de sécurité routière, la poursuite des réformes institutionnelles en sécurité routière, l’intégration par le biais du transport routier sécurisé », a conclu le représentant du ministre.

Il a ainsi rassuré les participants de la mise en œuvre de différentes recommandations qui seront proposées. « Je relaie auprès de vous le message de Madame le Ministre des Transports et des Infrastructures, qui assure que toutes les diligences seront accomplies, sous l’impulsion du Président de la Transition, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Confédération des Etats du Sahel, et sous l’autorité du Premier ministre, Chef du Gouvernement, pour faire suivre d’effets les conclusions et les recommandations des présentes assises », souligne-t-il.

Amadou Kodio/Afrikinfos-Mali

Last Updated on 15/05/2025 by Ousmane BALLO

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