Le Mali a signé en mai 2024 un accord de rachat de la mine d’or Morila, afin de l’intégrer au portefeuille de la société minière publique SOREM. Quelques semaines après, le propriétaire australien de la mine a révélé un litige financier l’opposant à l’un des sous-traitants locaux.
Au Mali, Firefinch a annoncé le mercredi 20 novembre le retrait de la plainte déposée il y a quelques mois, contre elle par la société locale Entreprise Générale Traoré et Frères SARL (EGTF). La fin de cette procédure d’arbitrage ouvre la voie à la conclusion de la transaction relative à la vente de sa mine d’or Morila au gouvernement malien, précise la compagnie australienne.
« Nous avons toujours soutenu que la plainte d’EGTF contre la société était sans fondement et nous étions prêts à nous défendre vigoureusement. Le retrait nous permet maintenant de nous concentrer sur la vente de Morila et d’achever la tâche consistant à restituer les actifs de Firefinch aux actionnaires le plus rapidement possible », a commenté Brett Fraser, président de Firefinch.
Fin mai 2024, la compagnie australienne avait en effet rapporté le lancement d’une procédure d’arbitrage par l’un des sous-traitants de la mine, EGTF déterminé à récupérer 12,84 milliards FCFA (20,7 millions $) d’impayés. Firefinch n’a pas précisé si le retrait de la plainte intervient après un règlement à l’amiable du différend l’opposant à la société malienne.
Quoi qu’il en soit, la compagnie minière malienne Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM-SA) devrait bientôt entrer en possession de cette mine ayant livré plus de 7,5 millions d’onces (plus de 200 tonnes) d’or en deux décennies. Le gouvernement malien en a pris le contrôle pour un dollar symbolique, dans le cadre d’une transaction annoncée début mai, quelques semaines avant la procédure d’arbitrage initiée par EGTF.
Notons que le rachat de Morila s’inscrit dans la stratégie du gouvernement malien visant à augmenter son implication ans l’exploitation de l’or. Outre l’acquisition de mines, les autorités ont mis ces derniers mois la pression sur les producteurs pour faire passer la participation de l’État dans les mines à 30 %, conformément au nouveau code minier adopté en 2023, contre 20 % au maximum précédemment. L’objectif est d’accroitre la contribution économique du secteur minier qui représente environ 10 % du PIB et un quart des recettes publiques.
Source : Agence Ecofin
Last Updated on 22/11/2024 by Ousmane BALLO
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