Et si Abdoulaye Diop s’en réjouissait ?

L’histoire de l’Accord d’Alger va-t-elle cesser de suivre l’ombre du ministre Diop ? En tout cas, le ministre des Affaires Étrangères serait bien embarrassé et très mal-en-point avec les équations que rencontre la mise en œuvre des engagements du Mali. Et pour cause : à contre-courant de la tendance défendue par son chef du Gouvernement, l’ambassadeur Diop a récemment donné des gages de sa mise en œuvre sur la tribune de l’ONU, notamment le même espace du Conseil de sécurité où son passage s’est heurté au discours gênant d’Aminata Dicko. Mais le chef de la diplomatie malienne vient d’être conforté dans sa position tant son hôte et homologue russe a apporté de l’eau à son moulin. Sergueï Lavrov, au nom de son pays, contre toute attente, a en effet plaidé à Bamako pour l’application de l’Accord issu du processus d’Alger. L’illustre convive de l’ancien ministre d’IBK lui enlève ainsi une grosse épine du pied et le soulage peut-être d’une certaine gêne qu’il traîne depuis qu’il collabore avec Choguel Maiga, le PM qui se refait une santé politique et se tape une popularité dans la mise en exergue des tares rédhibitoires de l’Accord. Dont la responsabilité incombe en partie à son ministre des Affaires Étrangères. Mais, depuis que la problématique de l’Accord prend une nouvelle ampleur, on ne parle de sa gênante relecture intelligente – pour plus grand bonheur de celui qui l’a signé pour le compte du Mali.

Source : Le Témoin

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