Renforcer les capacités des responsables de médias : la nouvelle vision de l’ASSEP

Un atelier de formation sur le journalisme et la cohésion sociale a réuni une cinquantaine des directeurs de publications à Koulikoro, le vendredi 4 Octobre dernier. Le thème de cette formation portait sur : « Techniques de production sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période de crise ».

Sous le leadership du Président de l’Association des éditeurs de presse Privée (Assep), Ousmane Dao, la faitière des responsables de la presse écrite opte pour le professionnalisme dans le traitement de l’information. L’atelier qui a réuni plus de 50 patrons de presse à Koulikoro illustre parfaitement cette approche dont le lancement a été présidé, la veille, par le ministre de l’Economie numérique, de la communication et de la modernisation de l’administration, Me Harouna Mamadou Touréh, au Cicb.

Sachant que les journalistes doivent acquérir une compréhension plus poussée des causes de crise et comment celle-ci se développe et se termine,  l’Assep de souligner que le fait de fournir des informations fiables au public exige des compétences journalistes supplémentaires.

« Le journalisme qui contribue à mieux informer le public, peut ainsi aider à la résolution de la crise, à apaiser les tensions, à encourager la cohésion sociale », indique-t-on dans les TDR. « Le Mali a besoin de ce type de journalistes ni diffamatoires, ni malveillants et présentant des informations montrant qu’une solution est possible pour toute crise », poursuit-il.

A Koulikoro, pendant une journée d’échanges, autour des sujets : le journalisme professionnel, le métier de journaliste, le journalisme et cohésion sociale, la manipulation de l’information, le journalisme et sécurité, en rapport avec le thème central, ont été largement développés par des doyens Sadou Yattara et Mahamadou Talata Maiga.

Il faut noter que cet atelier a été bénéfique pour la simple raison que les participants se sont dit requinqués à parfaire leur pratique quotidienne.

O.A.Morba

Source: Le Nouveau Courrier