Le tacle de ISSA KAOU N’DJIM à l’imam DICKO sur les martyrs des 10, 11 et 12 juillet 2020: «Ce n’est pas moi qui ai appelé des gens pour être des boucliers chez moi. »

En réponse à la question du journaliste d’une radio de la place ‘’Peace Fm” sur les martyrs aux alentours du domicile de l’Imam Mahmoud Dicko, l’ex n°10 de l’équipe CMAS Issa Kaou N’Djim, a confirmé ce que de nombreux citoyens doutaient; il s’agit du divorce entre lui et son bienfaiteur de beau-père. Au cours de cet entretien, le 4ème Vice-président du CNT a décliné toute responsabilité quant aux conséquences du rassemblement autour de la maison de l’imam de Badalabougou.

Ce n’est pas moi qui ai appelé des gens pour être des boucliers chez moi. Je savais que j’allais être arrêté mais je me suis assumé.” Incroyable!  Qui l’aurait crû? Un Kaou N’Djim accusant son beau père d’être à l’origine du rassemblement qui a coûté la vie à des jeunes gens pour sa propre survie. Un fort message comme pour dire : ‘’s’il faut que je tombe, je n’hésiterai pas à tout déballer car tu n’es pas aussi blanc comme neige  “

En tout cas, cette révélation inattendue marque le début des hostilités entre l’Imam et son agité de beau fils. Maintenant, nous pouvons dire que le divorce dont nous doutions a finalement été consommé dès les instants qui ont suivi cette émission sur le plateau de ‘’Peace Fm’’. A en croire une source proche de son ancienne coordination, tout commença lorsque le beau-père a refusé d’intervenir en faveur de  ce dernier au moment où on envisageait de l’exclure de la CMAS pour impolitesse.

Elle indique qu’il aurait vite compris la conspiration orchestrée par le communicateur démissionnaire de la CMAS, Hamadou N’Dounga Maïga avec les bénédictions de l’Imam au profit du fils de l’ancien ministre Daba Diawara. Ce qui expliquerait sans doute cette haine qui anime aujourd’hui l’ancien n° 10 de la CMAS envers son beau-père qui, pour lui, serait la cause de sa descente aux enfers. Va-t-il en rester là ou enfonce t-il davantage son beau-père en le tenant comme seul responsable des tueries lors des manifestations des 10, 11, et 12 juillet 2020 ? Ce qui est sûr, le temps nous édifiera plus.

BEN CHÉRIF 

Source: Le Soir de Bamako

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