Situation scolaire : la PCC encore dans  la rue pour réclamer la réouverture des classes

Le 6 mars 2020, la Plateforme de lutte contre la corruption et le  chômage (PCC) a organisé une nouvelle marche au soutien des enseignants pour l’application de l’article 39, mais surtout pour demander aux autorités le respect des droits des enfants.

Cette deuxième marche avait regroupé une foule composée de quelques  enseignants, élèves, parents d’élèves et acteurs de la société civile, ainsi que des membres et sympathisants de la PCC. C’est aux environs de 15heures 30 minutes que les marcheurs ont pris le départ au monument de l’indépendance pour celui de la Colombe de la Paix en face de la cité administrative.

Sur les plancardes tenues par les quelques enseignants, élèves et autres manifestants, l’on pouvait lire: ‘’Ecoles fermées = destins brisés’’ ; ‘’Mon éducation n’est pas à prendre à la légère’’ ; ‘’L’école pour tous, je veux étudier’’ ; ‘’Nous voulons aller en classe’’ ; ‘’Nous réclamons notre droit d’étudier’’ ; ‘’Nous exigeons l’application de l’article 39’’ ; ‘’Nous exigeons la réouverture  des  classes’’.

« Nous les élèves du Mali, nous sommes le devenir de ce pays et nous n’avons qu’un rêve, celui d’aller à l’école », a déclaré BadraAliou Diarra, élève. Quant à Mme Fatoumata Berthé, au nom des parents d’élèves présents à la marche, a souligné : « Nous les parents d’élèves avons souffert le martyr en élevant nos enfants, en leur mettant à l’école en supportant  toutes leurs charges. Nous ne comprenons pas pourquoi on leur refuse leur droit le plus sacré qui est d’aller à l’école. Nous demandons la reprise des cours dans les écoles et dans toutes les classes.»

Quant au président de la Plateforme de lutte contre la corruption et le  chômage a organisé (PCC), Pr Clément Dembélé, il demande à l’Etat de vendre, soit la cité administrative, soit le Palais de Koulouba ou alors d’annuler les élections législatives afin d’assurer la réouverture des  classes, seul moyen pour préserver l’avenir des enfants. Le Professeur dira également que ces manifestations continueront aussi longtemps que la grève des enseignants durera.

Le constat amer que l’on peut faire de cette marche  est que les enseignants eux-mêmes n’étaient pas mobilisés, encore moins les parents d’élèves et leurs enfants. La démarche ou stratégie du professeur ne rassure-t-elle plus ? Pour l’heure, l’on ne saurait le nier.

Abdoulaye Fama Coulibaly

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