Mali : les acteurs de l’éducation se mobilisent contre la fraude aux examens

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Garantir des examens scolaires fiables, crédibles et sécurisés. C’est bien le combat du ministre malien de l’Éducation nationale, Dr. Amadou SY SAVANE. Pour y parvenir, il a rencontré les acteurs de l’éducation, le 16 mai 2025, pour les encourager à lutter contre la fraude sous toutes ses formes.

C’est à partir du mois de juin que les examens de fin d’année scolaire 2024-2025 débutent. Ainsi, le ministre malien de l’Éducation nationale compte s’y mettre pour la réussites de ces opérations. Au cours de cette rencontre, Dr. Amadou SY SAVANE a encouragé les acteurs de l’éducation à s’investir pour des examens réussis. « L’organisation des examens nous engage tous. Elle appelle à la rigueur, à la vigilance, à l’équité et à la transparence. Il s’agit pour nous tous de garantir que chaque élève, partout au Mali, puisse passer ses examens dans les conditions sereines, sécurisées et justes. Pour parvenir à cela, la mobilisation de tous et de chacun est cruciale », souligne-t-il.

Selon le ministre, cette rencontre est à la fois un espace de partage de travail technique et de dialogue renouvelé. Dr. Amadou SY SAVANE estime aussi qu’il faut anticiper les défis logistiques et sécuritaires ; lutter fermement contre la fraude sous toutes ses formes ; et veiller à une répartition judicieuse des ressources humaines disponibles.   

Dans son intervention, le directeur du Centre National des Examens, M. Zéïnou Aguissa Maīga, a appelé  tous les acteurs de l’éducation à lutter contre la fraude. Selon lui, l’année passée, plus de mille candidats réguliers avec zéro comme moyenne générale, ont été admis. Au même moment, ajoute-t-il, d’autres candidats avec 13 comme moyenne générale ont échoué.  

Une situation qui met M. Zéïnou Aguissa Maīga mal à l’aise. Ainsi, il annonce que cette année, ceux qui seront utilisés pour la surveillance des épreuves ne seront pas concernés par le  secrétariat ou les corrections. « Les Académies sont suffisamment dotées de sources pour  cela », assure-t-il.

Des discussions, l’on note la nécessité de l’application stricte du règlement des examens ; la sécurisation des surveillants et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ousmane BALLO / Afrikinfos-Mali

Last Updated on 17/05/2025 by Ousmane BALLO

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