Adama Galmé, l’enfant de Baye (situé dans la région de Mopti) a toujours été brillant dans son parcours scolaire, primaire et universitaire en passant par le Lycée Hammadoun Dicko de Sevaré jusqu’à la Faculté des Sciences Juridiques et politiques de Bamako (FSJP). Fidèle à ses principes, le jeune Galmé est toujours reconnu par son éloquence, sa détermination et sa passion pour les études.
Major de la promotion des admis au concours de recrutement des Greffiers en Chef au titre de l’année 2024, Adama Galmé a prononcé son allocution en tant que représentant des greffiers en chef stagiaires à l’occasion de la rentrée solennelle des auditeurs de justice et des greffiers en chef stagiaires. Ladite cérémonie s’est déroulée jeudi 30 janvier 2025 à l’Institut de Formation Judiciaire Maître Demba Diallo, en présence du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamadou Kassogué, du Directeur de l’INFJ, Dr Toubaye Koné, des représentants de la grande famille judiciaire, des camarades de promotion et ainsi que leurs familles respectives.
Dans une salle pleine à craquer, le porte-parole des greffiers en chef stagiaires, très serein dans un style élégant, cachant son discours dans son beau costume noir et se dirigeait devant le pupitre sous un tonnerre d’applaudissement : « En tant que futurs greffiers en chef, nous serons au cœur du fonctionnement de la machine judiciaire : garants de la régularité des procédures, conservateurs des actes judiciaires et relais essentiels entre la justice et les citoyens », a indiqué le porte-parole des greffiers en chef stagiaires.
Discipliné, intelligent et courageux, il a ajouté : « Notre rôle exige non seulement une maîtrise technique irréprochable, mais aussi une éthique professionnelle exemplaire, à la hauteur de la confiance que les justiciables placerons en nous ».Pour arriver à ce jour, a-t-il rappelé, ils ont franchi un concours de recrutement exigeant, qui fut non seulement un défi intellectuel, mais également une épreuve d’endurance et de persévérance. A ses dires : « Ce concours nous a rappelé que la réussite repose sur trois piliers essentiels : le travail, la discipline et la résilience ».
Adama Galmé s’appuie sur le poète français, Victor Hugo en rappelant : « la persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable certain ». Un principe qui, pour lui, guidera leurs pas dans une carrière où chaque jour exigera dévouement et persévérance.Pour lui, le choix de l’Institut National de la Formation Judiciaire Maître Demba Diallo comme cadre de leur soutien-formation est porteur de grandes promesses. Il poursuit que cet établissement, reconnu pour l’excellence de ses enseignements, sera pour eux un lieu d’apprentissage et de transformation.
Faisant référence à un passage d’un ancien président panafricain (Prix Nobel de la Paix), M. Galmé rapporte que Nelson Mandela a dit : « La justice et la vérité sont parmi les plus belles conquêtes de l’humanité » !
Alassane Cissé
Source : La Rédaction du Mali
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