L’exercice budgétaire prochain est en passe de s’amorcer avec des lacunes d’une grossièreté jamais égalée. En cause, une violation inédite des principes sacro-saints sur lesquels repose la conception d’une loi de finances. En atteste une budgétisation des élections dont aucun acteur du processus électoral n’a eu connaissance à l’élaboration.
Une évaluation des dépenses électorales sans arbitrage budgétaire, selon toute évidence, d’où les soupçon d’une transposition arbitraire des précédentes prévisions des élections générales de 2018 sous IBK. En témoigne, selon nombre d’observateurs, une similitude criante des allocations retenues d’une année électorale à l’autre.
De quoi justifier les doutes sur la réalité de l’inscription budgétaire en question, de même que les suspicions pèsent sur la sincérité de la loi de finances dans son ensemble. Elles ont trait entre autres à la réduction des inscriptions retenues pour le compte de la Défense et de la Sécurité jusqu’à 80 milliards, alors que les dépenses des deux secteurs avaient été précédemment sous-évaluées à concurrence de 200 milliards environ, redressés au moyen d’un collectif budgétaire. Sur la question, le bras de fer s’annonce corsé entre le CNT et l’Hôtel des Finances.
Source : Le Témoin
Last Updated on 29/10/2024 by Ousmane BALLO
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