Semaine de la Réconciliation Nationale ; Lancement officiel des préparatifs dimanche dernier

C’est à travers un point de presse que le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, Chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, Colonel-Major Ismaël WAGUE, a procédé au lancement officiel des préparatifs de la Semaine de la Réconciliation Nationale (SENARE). C’était le dimanche 04 septembre 2022 à son département à la cité administrative de Bamako, en présence des membres de son cabinet, des membres de la commission d’organisation de l’événement, du coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré et d’autres personnalités. La 1ère édition de la SENARE qui se tiendra du 15 au 21 septembre 2022 est placée sous le thème : « Faisons de la diversité un atout pour la cohésion sociale au Mali ».

Selon le ministre Wagué, depuis une décennie, le Mali connait une crise multidimensionnelle. Cette crise, dit-il, commencée dans les Régions du Nord, s’est peu à peu répandue dans les Régions du Centre pour atteindre certaines Régions du Sud, créant ainsi une insécurité grandissante et généralisée, la recrudescence des conflits inter et intra-communautaires. « Dans la perspective d’endiguer cette situation très préoccupante et avoir des pistes de solutions définitives qu’une conférence d’entente nationale, regroupant toutes les composantes de la nation, s’est ténue en 2019 à Bamako. Les conclusions de cette conférence ont été endossées par la Loi n°2019-042 du 24 juillet 2019 portant Loi d’entente Nationale.

L’objectif majeur de cette loi est de renforcer la réconciliation et le pardon entre les Maliens. Elle consacre dans son article 7 l’institution de ‘’La Semaine de la Réconciliation Nationale’’. C’est en application de cette disposition que nous avons décidé, à travers l’Arrêté n°2021-5480/MRPCN-SG du 27 décembre 2021, de fixer la date du 15 au 21 septembre de chaque année, comme Semaine de la Réconciliation Nationale », a déclaré le ministre.

Le Colonel-Major Ismaël WAGUE a indiqué que le choix de cette période est symbolique, car elle précède la commémoration de la fête d’Indépendance du Mali, symbole d’unité nationale et de souveraineté. Le thème retenu pour cette 1ère édition est : « Faisons de la diversité un atout pour la cohésion sociale au Mali ».

Selon le Ministre, la Semaine de la Réconciliation Nationale vise à restaurer la paix et à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers les actions visant à cultiver les valeurs de réconciliation et de vivre-ensemble, à sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux sur le processus de la réconciliation et de la paix ; à vulgariser les instruments dédiés à la promotion du patriotisme, du civisme, de la paix et de la cohésion sociale. « Les activités qui marqueront cette 1ère édition de cette semaine de la réconciliation nationale concerneront les domaines ci-après : l’éducation ; les arts et cultures, la citoyenneté ; le civisme ; le sport ; la coopération civilo-militaire ; la promotion du genre ; la solidarité.

Elle se tiendra sur toute l’étendue du territoire et dans les ambassades pour les Maliens de la diaspora », a souligné le Ministre. Pour lui, les activités de la Semaine de la Réconciliation Nationale seront mises à profit pour le maximum de communication sur la paix, la réconciliation et la cohésion sociale en mettant l’accent sur nos valeurs fondamentales relatives au partage, à la tolérance et au vivre ensemble.

Le Ministre Wagué a fait savoir que pour la réussite de la semaine de la réconciliation, il faut l’implication de toutes et de tous, de l’intérieur comme de l’extérieur. Chacun à sa manière et conformément aux objectifs visés, dit-il, peut contribuer à rehausser l’éclat de cet évènement.

Après avoir lancé officiellement les travaux d’organisation de la 1ère édition de la semaine de la réconciliation nationale (SENARE), le Ministre Wagué a présenté le logo de la Semaine qui est composé d’un cercle vert-jaune-rouge contenant un oiseau blanc en train de voler avec une fleur dans la bouche.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain