Sikasso : Des trafiquants de faux médicaments aux arrêts

Le chef de l’OCS (Office central des stupéfiants), antenne de Sikasso, le chef d’escadron Moumine Bengaly vient à nouveau de se signaler à l’attention des malfaiteurs. Il y a quelques jours de cela, ses hommes ont démantelé un véritable réseau de trafic international de produits pharmaceutiques contrefaits.

Pour en arriver là, il a fallu que l’officier de gendarmerie et ses hommes usent de professionnalisme face à des individus qui semblaient relativement bien organisés dans cette activité illicite. Les pandores ont ainsi misé sur le renseignement, comme c’est généralement le cas pour pouvoir mettre hors d’état de nuire des individus malintentionnés du genre. Ainsi les enquêteurs de l’Office ont recoupé des bribes d’informations qu’ils avaient en leur possession. Ils les ont exploitées et ont fini par comprendre que le trafic de ces produits contrefaits se faisait entre le Mali et le Burkina Faso. Nantis de renseignements quasi certains, des éléments de l’OCS sont descendus sur le terrain.

Certainement qu’ils avaient déjà localisé les malfrats. Comme par hasard, une fois sur place, les enquêteurs ont trouvé que ces bandits étaient en pleine action. Ils ont été surpris pendant qu’ils déchargeaient la cargaison de faux produits pharmaceutiques. Pris la main dans le sac, quatre (4) suspects dont trois Maliens et un Burkinabé furent immédiatement interpelés.

Ils ont été aussitôt présentés au procureur du Tribunal de grande instance de Sikasso. Ils devront incessamment comparaître pour « exercice illégal de profession ». Parallèlement, une enquête a été ouverte pour une éventuelle interpellation de leurs complices dont la société pourvoyeur de marché noir. Le gouvernement du Mali et l’Ordre des pharmaciens, comme on peut le rappeler sont engagés depuis un bon moment dans le processus de ratification de la convention « Medicrime » qui, a terme, criminalisera le phénomène en renforçant l’arsenal juridique en la matière.

Mohamed TRAORÉ

Source: L’Essor 

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