Macky Sall à Bamako : la coopération bilatérale et des questions internationales au cœur de sa visite

Le Président sénégalais Macky Sall a effectué ce lundi 15 août une visite de travail et d’amitié de quelques heures au Mali. C’est le premier déplacement du chef de l’Etat sénégalais depuis la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020. Le Président en exercice de l’Union africaine s’est dit « porteur d’un message d’amitié et de bon voisinage, un message de l’Afrique auprès du peuple malien».

«Je porte auprès de mon jeune frère le Col Assimi Goïta un message d’amitié et de solidarité du Sénégal et de l’Afrique ». Ce sont les premiers mots du Président Sénégalais à sa descente d’avion. Arrivé à Bamako aux environs de 10heures, Macky Sall a été accueilli à l’aéroport par le Col Assimi Goïta,président de la transition du Mali.

Le Président en exercice de l’Union africaine indique qu’il est venu «  échanger avec les autorités de transition malienne pour que le Mali reprenne sa place dans les concerts des nations ». Car, dit-il, «le Mali est un pays important, un pays pivot en Afrique de l’ouest».

Visite sur fonds de tensions entre le Mali et certains partenaires

Les deux Chefs d’État ont eu un tête à tête au Palais de Koulouba. Rien n’a filtré officiellement de leurs échanges. Mais certaines sources indiquent que les deux personnalités ont évoqué le dossier des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali. Ceux-ci ont d’ailleurs été écroués par la justice malienne14 août. Les Présidents malien et sénégalais ont, par ailleurs, animé une séance de travail qui s’est élargie aux autres membres de délégations.

Cette visite de Macky Sall survient dans un contexte de gestion du système de rotation des contingents de la Minusma. L’Allemagne a annoncé la suspension de ses opérations militaires en soutien à cette mission onusienne.

Ce voyage du Président Sénégalais au Mali augure une bonne chose pour le pays. Il contribuera à renforcer les relations commerciales entre les deux pays et relancer le Mali sur le plan international. C’est en tout cas l’analyse de Dr Daouda Traoré, enseignant-chercheur à l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako.

Source : Studio Tamani