Agence nationale de la Sécurité routière : de belles performances…

Sur quarante-neuf activités programmées en 2022, trente-six ont été exécutées ou sont en cours d’exécution, soit un taux d’exécution de 73%. Aussi, sur un budget prévisionnel conclu à 2 553 259 782 F CFA pour l’année 2022, 977 475 852 F CFA ont été mobilisés, soit un taux de mobilisation de 38,28 %. C’est ce qui ressort de la 23e session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANASER), tenue le 04 août 2022 à la direction générale de ladite agence.

Cette session a enregistré la présence des administrateurs de l’Agence sous la conduite de leur président, le contrôleur général de police Brahima Diarra, et en présence de la directrice générale, Mme Doumbia Diadji Sacko. Les points inscrits à l’ordre du jour étaient : l’examen de l’état de mise en œuvre des recommandations de la 22 session ordinaire du Conseil d’Administration, l’examen du rapport d’activités 2022 à la date du 30 juin, l’examen de l’état d’exécution du budget 2022 à la date du 30 juin et divers.

Selon le président du Conseil d’Administration de l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANASER), tout n’est pas noir à l’ANASER au cours de l’année 2022. Au plan des activités, l’agence a déjà pris de l’avance. Dans son discours d’ouverture des travaux, le contrôleur général de police Brahima Diarra a déclaré que sur quarante-neuf activités programmées en 2022, trente-six ont été exécutées ou sont en cours d’exécution, soit un taux d’exécution de 73%. Il a également ajouté qu’à cette même date, sur un budget total de 2 553 259 782 F CFA, l’ANASER a pu mobiliser 977 475 852 F CFA, soit un taux de mobilisation de 38,28 %.

Comme à l’accoutumée, ce sont les notes pénibles relatives aux accidents de la circulation routière qui ont retenu l’attention des administrateurs lors de cette 23e session ordinaire. Selon les statistiques validées lors du premier semestre à l’issue d’un atelier regroupant l’ensemble des acteurs de la sécurité routière, en 2021, le Mali a enregistré 10614 cas d’accidents de circulation routière pour 9085 blessés et 736 tués. « Pour rappel, l’année 2020 a enregistré 9309 cas d’accidents pour 8231 blessés et 622 tués. A l’analyse, il ressort que le nombre de victimes sur la route a augmenté. Cette situation nous interpelle tous et vient nous rappeler une fois de plus que les accidents de la route restent un grave problème de santé publique. Toutes les tranches d’âge et tous les sexes sont concernés par ce fléau », a déclaré le contrôleur général de police Brahima Diarra, président du Conseil d’Administration de l’ANASER.

Encore et toujours de la sensibilisation…

Il a aussi a réitéré la nécessité de changement de comportement des usagers de la route. « Ainsi, l’Agence nationale de la Sécurité routière, dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission qui est de promouvoir et de renforcer la sécurité routière, a mis les campagnes de sensibilisation et de formation à l’endroit de la jeunesse dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et au niveau des associations de jeunes. Aussi, les contrôles-sensibilisations conjoints se sont multipliés en milieu urbain et en rase campagne grâce aux conventions signées avec la direction générale de la gendarmerie nationale et la direction générale de la police nationale », a-t-il ajouté.

Pour pallier les difficultés liées au phénomène, Mme Doumbia Diadji Sacko, directrice générale de l’ANASER, estime qu’il faut insister sur la sensibilisation. « Comme nous le savons tous, la sécurité routière est un aspect très important et personne, je dis bien personne ne doit être mis de côté. Souvent, quand on parle de la circulation, on a tendance à oublier les piétons, alors qu’ils font partie intégrante de la circulation. Pour notre part, nous insistons beaucoup sur la sensibilisation parce que chacun à son niveau peut jouer un grand rôle s’il comprend le message. C’est pourquoi, nous avons organisé des séries de formation à l’endroit des différents usagers de la route », a-t-elle souligné.

Aussi, Mme Doumbia Diadji Sacko estime-t-elle que des actions vigoureuses seront initiées sur la promotion du port du casque de protection à l’intention des motocyclistes ; le renforcement de la réglementation en matière de sécurité routière ; la protection des piétons dans la circulation routière ; la poursuite des actions de renforcement de l’éducation à la sécurité routière dans le système éducatif de notre pays, etc.

Amadou Kodio

Source : Ziré

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