Intoxication alimentaire à SAFO: Plus de 150 personnes victimes lors d’une cérémonie

Le dimanche 11 décembre, des amis, parents, familles et sympathisants de la famille Diarra s’étaient réunis pour commémorer l’anniversaire du décès de Kinimba Diarra. Une vieille maman arrachée à l’affection de ses enfants. Les sacrifices ont fini dans le drame : tous les convives furent pris de diarrhée et de vomissement.

Chaque année, à la même période, à Safo, la famille Diarra, au grand complet, bat le rappel des parents, amis, alliés et voisins, pour faire des sacrifices en mémoire de l’ancêtre, la vieille Kinimba Diarra.

Chaque année, la date est retenue par tous, car, après les prières, viennent les ripailles. Les boissons locales, le degué, riz au gras, du haricot et autres mets succulents existent à profusion. Contrairement aux autres années, dès que les uns et les autres ont fini de manger, ils ont commencé à ressentir des maux de ventre, de la diarrhée et des vomissements. Cela a commencé par les plus fragiles. Finalement, plus de 150 personnes, des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des enfants et même des nourrissons.

Immédiatement la nouvelle est répandue dans tout le village. Les autres notables et des jeunes des autres quartiers se sont vite rassemblés pour venir au secours des victimes qui ont été rapidement évacuées au centre de santé de Safo. Les autorités communales ont alerté le Centre de Santé de Référence de Kati qui a envoyé des médecins spécialistes. Pendant plusieurs jours, ils ont travaillé sans relâche. Heureusement, on ne déplore aucune perte en vies humaines.

Selon les notables du village, pour le moment, personne ne sait ce qui s’est passé réellement. Des prélèvements de nourritures ont été faits et amenés à Kati pour examen afin de savoir les causes de ce drame d’intoxication alimentaire.

Une délégation de la mairie de Safo conduite par Dotigui Niaré, a rendu visite à la famille Diarra encore sous le choc, et leur a remis une enveloppe de 100 000 F CFA. La famille Diarra demeure inquiète et s’impatiente à découvrir ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Les recherches nous édifieront très prochainement sur les causes de cet acte inhumain.

Abou Safouné Diarra (stagiaire)

Source: Mali Tribune

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