Crise scolaire : les syndicats quittent la table des négociations après un nouvel échec

Échec des négociations entre le gouvernement et la synergie des syndicats d’enseignants signataires du 15 Octobre 2016. La synergie a signé hier jeudi 12 août 2021, le procès verbal de non-conciliation, après de longues négociations. Les syndicats déplorent un manque de volonté du gouvernement et menacent de mener d’autres actions dès la rentrée prochaine. Une situation qui inquiète les parents d’élèves. Ceux-ci demandent aux deux parties de « penser à l’avenir des enfants ».

Après ce nouvel échec des négociations, la synergie des syndicats d’enseignants a décidé de maintenir son mot d’ordre de grève qui prend fin le 27 août prochain. Ousmane Almoudou, porte-parole des syndicats explique les raisons de cet échec des discussions. « Effectivement on n’a pas pu s’entendre avec le gouvernement parce que les positions ne convergent pas du tout. La position du gouvernement consiste à maintenir les enseignants dans les jougs de la grille unifiée. Ce qui est inacceptable aujourd’hui pour les syndicats de l’éducation, inacceptable pour les enseignants du Mali », martèle le syndicaliste qui ajoute que « accepter cela serait renoncer à un droit acquis à la suite de longue lutte ».

Les parents d’élèves, de leur côté, se disent inquiets face à la situation. Selon la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Élèves, cet arrêt de travail des enseignants et le boycott des examens ont de graves conséquences sur la scolarité des enfants.« Ce que nous avons toujours demandé aux deux partis (le gouvernement et les syndicats) d’avoir un esprit patriotique de tenir vraiment compte de la situation des enfants », affirme Yacouba Dembélé, secrétaire général de la fédération nationale des parents d’élèves. « La dernière négociation que la fédération a eu avec la synergie, nous avons demandé les perspectives qu’ils ont, s’il y en a, qu’ils nous les disent. Et nous les parents d’élèves, nous allons nous battre pour eux », rappelle M.Dembélé.
Cet échec de négociations intervient alors que les épreuves du diplôme d’études fondamentales débutent la semaine prochaine.

Source : Studio Tamani

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