Le 18 mars 2021 s’est tenue la journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias sur les grandes actions de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) au Centre Aoua Kéita sur thème: « La lutte contre l’exploration et l’exploitation aurifères par dragage sur le fleuve Niger ». Cela dans le cadre du partenariat entre ladite Agence et le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP).
Le fleuve Niger est la principale source d’eau qui alimente plusieurs villes du Mali. Aussi, plusieurs activités génératrices de revenus en dépendent. Conscient de cela, le Cadre de Concertation des directeurs de publication (CCDP) multiplie leurs initiatives de sensibilisation afin de sauver ce don naturel des adressions qui menacent sérieusement son existence. C’est pourquoi, le 18 mars 2021, le CCDP en collaboration avec l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN), a organisé cette deuxième édition de la journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias sur le fleuve Niger, dont l’objectif est non seulement de poursuivre les initiatives déjà entamées par le CCDP, mais aussi de mettre l’accent sur les missions et les grandes réalisations de l’ABFN.
Selon le Coordinateur du Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP), Aboubacar Bany Zan, les objectifs affichés lors de la première édition ont été atteints. « Le 19 février 2020, nous avons tenu la première édition de la journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias sur les grandes actions de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN). Selon les participants, elle fut une réussite, et a suscité l’engouement des hommes de médias autour du fleuve Niger et des actions de l’ABFN dirigées par des cadres soucieux de l’avenir et du devenir de notre bien commun, le Djoliba. Tous les objectifs spécifiques qui ont été assignés à cette première édition de journée d’information ont été atteints et les résultats sont allés au-delà des attentes », a-t-il souligné.
Halte aux dragages !
Selon le coordinateur, l’heure n’est plus au discours, mais à des actions concrètes car, dit-il, le fleuve subit des atrocités de toutes parts. « Nul n’ignore de nos jours, les conséquences néfastes que cette pratique ne cesse de causer sur la qualité de l’eau du fleuve, son écosystème, sa biodiversité. Bref, le système de dragues est en train de tuer à petit feu notre Djoliba. Raison pour laquelle, cette exploitation dangereuse du fleuve Niger doit être dénoncée en tout temps et en tout lieu. II s’agit ainsi pour nous, d’informer et de sensibiliser les populations »,a-t-il ajouté.
Cette position du coordinateur du CCDP est soutenue par l’Agence du Bassin du Fleuve du Niger à travers son directeur général adjoint, Moussa Diamoye. Selon ce dernier, le dragage est une pratique qui a la dent dure sur les cours d’eau à la recherche du filon jaune. Cette activité n’est, selon le DGEA, pas sans conséquence sur l’environnement et sur la santé humaine. Moussa Diamoye a estimé aussi que ces journées d’échanges avec les hommes de médias permettront non seulement d’accentuer la veille sur certaines pratiques, mais également de mettre en lumière tous les travaux abattus par les techniciens de l’ABFN. « Sans dévoiler de secret, je peux vous dire que vous êtes des privilégiés qui doivent savoir certaines choses non dévoilées aux grands publics », a-t-il déclaré.
Il faut noter qu’une quarantaine d’hommes de médias ont pris part à cette 2èmeédition.
Amadou Kodio
Source : Ziré