Depuis le 26 janvier 2025, le Festival culturel Ogobagna est sur les artères. Lancé le lundi 27 janvier 2025, Ogobagna (plat du roi en Français), qui souffle sa dixième bougie, accueille le monde sur la Place du Cinquantenaire de Bamako jusqu’au 02 février 2025. Le thème de cette édition est : « Tradition et modernité : la santé, la culture, l’environnement et l’architecture, au service du développement. »
Le Festival culturel Ogobagna, une initiative de l’association Ginna Dogon est un événement culturel majeur au Mali, célébrant la diversité et la richesse des traditions maliennes. Il met en avant la musique, la danse, l’artisanat, la gastronomie et d’autres aspects de la culture malienne. Pour cette dixième édition, Ogobagna a réuni des personnalités de marque. En plus du ministre de la Culture, et des membres du gouvernement de la Transition, des anciens premiers ministres dont Ousmane Issoufi Maïga, Moussa Mara, Moctar Ouane, ont pris part à la cérémonie d’ouverture.
Cette année, la communauté Mamala (Mianka) est l’invitée l’honneur. Durant cette semaine, les visiteurs savourent des performances artistiques, des expositions, des ateliers et des rencontres avec des artisans et des artistes locaux. C’est aussi une belle occasion de rassembler les communautés et de favoriser les échanges culturels.
Selon le président de Ginna Dogon, Nouhoum Tapily, pour la dixième année consécutive, le festival culturel Ogobagna donne encore une fois l’occasion aux festivaliers de mieux nous connaitre, de nous ressourcer et de parler ensemble de paix, de vivre ensemble et de réconciliation dans un contexte socioéconomique, géopolitique et sécuritaire en pleine mutation. « L’occasion est toute trouvée pour notre organisation culturelle, qui a 34 ans cette année, de remercier, saluer et féliciter les plus hautes autorités du Mali sans lesquelles ce rassemblement n’aurait pas eu lieu », a-t-il souligné.
En dix ans, le festival Ogobagna aura gagné, d’année en année, en notoriété, en engouement et en crédibilité, auprès des autorités chargées de la culture, ainsi que du monde de la culture en général et de nombreux partenaires.
Toujours selon Tapily, ce résultat est à l’actif de toutes les communautés qui ont compris l’esprit et la lettre de cet évènement qui, au-delà d’une simple retrouvaille, revêt un caractère de résilience collective face aux maux de l’heure, un cadre d’expression de notre souveraineté et de notre identité, une école d’apprentissage des savoirs et un « Toguna » du donner et du recevoir dans le respect mutuel de nos valeurs emblématiques, pour réduire nos différences.
Amadou Kodio
Source: Ziré