« Je m’emploierai également à la réduction du train de vie de l’État. D’ores et déjà, j’ai décidé d’allouer les deux tiers, du fonds de souveraineté du président, soit un milliard huit cent millions annuels aux œuvres socio-sanitaires notamment, pour faciliter l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaire dans les zones difficiles de notre pays. Face à ces impératifs, aucune couche ni aucun groupe ne sera écarté car le Mali a besoin de chacun et de tous ». C’est la quintessence du discours d’investiture du président de la Transition, le Col. Assimi Goïta, prononcé le 7 juin 2021 devant les sages de la Cour suprême.
Plus de deux ans après, cette déclaration a été concrétisée et les acquis sont visibles sur le terrain. La derrière œuvre sociale date du 19 janvier 2024. Il s’agit de la remise de trente-trois ambulances comprenant vingt-trois véhicules de type 4X4 et 10 véhicules Van, destinées à des hôpitaux et Centres de Santé de référence de 10 régions du Mali, ainsi que du district de Bamako.
Au-delà de cette action, l’on se rappelle aussi des nombreux (plus de 300) forages réalisés un peu partout à Bamako et à l’intérieur du pays ; des remises de plus de 200 tricycles ; de 75 ambulances et de 16 kits de transformation et surtout des plus de 700 cartons de craie aux académies d’enseignement de Bamako. En tout, ce sont des millions de personnes qui ont déjà bénéficié des œuvres humanitaires du président Assimi Goïta, moins de trois ans après son investiture.
Quoi qu’on dise, ces actions, venant du fond du cœur, contribuent à soulager les bénéficiaires en leur offrant un cadre de vie beaucoup plus meilleur. Cela devrait être dit et connu de tous. D’autant plus que des présidents en temps normal et qui avaient toutes les occasions et possibilités, n’ont pas pu faire autant qu’Assimi Goïta.
Ainsi, cette promesse, prise par le chef de l’État en face du monde, est en train d’être tenue. Ce qui lui donne une crédibilité assez élevée. Mais, le reste se joue toujours au plan politique, surtout la gestion du pays. A ce niveau, le bout du tunnel est encore loin.
En vérité, à plus de deux ans de la transition, tout n’est pas du tout rose et Assimi doit encore fournir assez d’efforts. Il s’agit de travailler à trouver une solution à la vie chère ; au problème de l’électricité ; à la sécurisation et la stabilité totale du pays. Pour y arriver, Assimi doit forcément composer avec les acteurs directeurs concernés dans la confiance et dans le respect mutuel sans intermédiaire. Parce que ce n’est pas tout le monde qui comprend le langage militaire.
Ousmane BALLO
Source : Ziré
Last Updated on 27/01/2024 by Ousmane BALLO
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