Crise à l’ASSEP : les motivations réelles des frondeurs

Les accusations fallacieuses de mauvaise gestion brandie par des frondeurs au sein de l’Association des Editeurs de Presse du Mali (ASSEP) contre le Bureau légalement élu le 11 juin 2022 à l’issue d’une Assemblée extraordinaire élective émanent tout simplement de la mauvaise foi et de l’incapacité du candidat malheureux, Boubacar Yalcoué, de digérer sa défaite.

Plus d’un an après, le candidat malheureux, Boubacar Yalcoué, et certains membres de son clan n’arrivent toujours pas à digérer leur défaite contre Ousmane Dao, élu président de l’Association des Editeurs de Presse du Mali (ASSEP) le 11 juin 2022, à l’issue d’une Assemblée extraordinaire élective.

Pour justifier cette immaturité, ils arrivent jusqu’à accuser le président Dao et son Bureau de mauvaise gestion des affaires de l’Association. Des accusations fallacieuses qui n’ont aucun fondement et dont le seul but est de créer une situation de blocage afin d’empêcher le bureau de poursuivre ses objectifs. Puisqu’ils savent bien que l’association ne disposait d’aucun fonds ou ressources financières permettant d’assurer son fonctionnement.

Inutile de rappeler que quand le président Dao et son bureau s’installaient en juin 2022, le compte bancaire de l’ASSEP était vide. Et pour cause ! Sur les plus de 230 membres, aucun n’avait versé sa cotisation depuis janvier 2020, année de la répartition de la dernière aide à la presse à laquelle les cotisations étaient habituellement déduites par les bureaux précédents.

En septembre 2022, pour faire face aux différentes charges de fonctionnement de l’association, le président a instauré de façon exceptionnelle la cotisation au sein du bureau. C’est quelques mois après cela que l’Association a bénéficié de l’accompagnement des partenaires à travers un projet de formation sur ‘’les techniques de productions sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période de crise’’ qui a finalement eu lieu le 4 novembre 2022 à Koulikoro et qui a concerné plus de 50 directeurs de publication.

Même là, pour le choix de ces 50 participants, le bureau a innové en évitant de faire lui-même une sélection qui serait certainement qualifiée d’injuste par les mêmes frondeurs. C’est ainsi qu’un appel à candidature a été lancé et les premiers qui ont manifesté ont été retenus. Tout cela est vérifiable.

Aussi, dans le cadre de ses démarches visant à améliorer les conditions de vie et de travail des organes de presse d’une manière générale, le bureau a intelligemment travaillé avec le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration afin de faciliter la mise en place de la commission de répartition de l’aide à la presse disponible. Ladite commission a été constituée et qui a débuté ses travaux le 16 décembre 2022.

D’autres démarches ont été entreprises par le bureau auprès du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, pour lui demander l’octroi d’une aide spéciale à toute la presse malienne. Sur la question, le principe arrêté avec le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration d’alors, Me Harouna Mamadou Toureh, était que chaque catégorie de presse adresse sa demande accompagnée d’une note argumentaire. C’est ainsi que le Bureau a envoyé en début de janvier 2023 une requête pour un montant de 400 millions de F CFA au nom de l’ensemble de la presse écrite privée du Mali. Tous ces documents existent toujours.

C’est dire que la fameuse motion de défiance que certains partisans du candidat déchu le 11 Juin 2022, Boubacar Yalcoué, ont voulu imposer au bureau le 14 janvier 2023 lors d’une Assemblée générale ordinaire, n’avait d’autre motif que de tenter par tous les moyens d’installer Yalcoué. La preuve est que le même Yalcoué qui a été démocratiquement battu le 11 juin 2022, se trouve aujourd’hui à la tête d’un bureau illégal et qui fait absolument honte.

Ousmane BALLO

Source : Ziré