Menace contre l’unité du Mali : les mises en garde de Diaw…

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À l’ouverture de la session d’octobre, le colonel Malick DI’iaw, président du Conseil national de Transition a tenu des propos assez forts à l’endroit des groupes séparatistes du Mali. Selon lui, « Tout peut se négocier, sauf la partition du Mali ».

C’est une session qui s’est ouverte dans un contexte extrêmement difficile pour le pays, sur les plans social, économique, politique et   sécuritaire. Aussi, cette session se déroule-t-elle dans un contexte tendu et marqué par des opérations des forces armées maliennes visant à occuper les emprises de la MINUSMA, sans oublier des attaques barbares perpétrées par des groupes terroristes contre des populations civiles.

Ainsi lors de l’ouverture de la session, le colonel Malick Diaw a expliqué que la sécurité du territoire national est la priorité absolue pour la transition en cours. « Nous avons confiance en l’avenir et nous sommes aux côtés de nos forces armées dans cette reconquête de nos terres, longtemps occupées par des hordes de barbares sans foi ni loi, ni religion, dont le seul souci est de faire souffrir les populations innocentes qui ne désirent que la paix », a-t-il déploré.

Selon lui, au nord du Mali, des groupes armés séparatistes ne semblent avoir qu’un seul objectif : celui de diviser le Mali. Ils poursuivent, dira-t-il, leur projet « honteux » visant à créer un État qu’ils nomment Azawad. « Ces groupes armés agissent sans foi ni loi, perpétrant des atrocités contre les civils et les forces armées maliennes, comme en témoignent les récentes attaques répétitives mettant en péril l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », a-t-il souligné.

C’est ainsi que le président du Conseil national de Transition a mis en garde contre toute tentative de partition du Mali, soulignant que l’intégrité territoriale du Mali est non négociable. « Le Mali demeure un et indivisible. Il est notre bien commun. Il est inadmissible qu’un groupe d’individus de quelque origine que ce soit vienne saper les bases de l’unité nationale. Tout peut être négocié, sauf la partition du pays, et les Maliens sont prêts à se sacrifier pour préserver l’intégrité de leur territoire », a-t-il déclaré.

Des messages aussi pour le gouvernement !

S’agissant des missions prioritaires et fondamentales assignées à la Transition découlant des Assises Nationales de la Refondation, le président du CNT a salué les efforts du gouvernement pour la sécurisation des populations et leurs biens, avec la montée progressive en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa) et le leadership du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Toutefois, le colonel Malick DIAW a dénoncé le silence étourdissant des défenseurs de droits de l’homme à géométrie variable suite à l’attaque lâche contre le bateau de transport civil par des terroristes.

Il faut rappeler que cette session essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption de la loi des finances, a enregistré 23 dossiers qui seront aussi examinés avec diligence, a rassuré le président de l’Institution, le colonel Malick Diaw.

Toujours dans son intervention marquant l’ouverture des travaux, le chef de l’organe législatif du Mali a évoqué aussi l’adoption de certaines lois d’une portée capitale pour le Mali pendant la session extraordinaire qui vient juste de s’achever. Il s’agit, entre autres, des lois portant Code minier et au contenu local ; de la loi portant code général des impôts ou encore de la loi portant livre de procédures fiscales.

Amadou Kodio

Source : Ziré

1 thought on “Menace contre l’unité du Mali : les mises en garde de Diaw…

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