L’ancien Premier ministre Dr. Soumana Sako contre une intervention militaire du Mali au Niger : « Les groupes terroristes et djihadistes continuent de semer la mort et la désolation dans de nombreuses zones du Mali…»

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La CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire), le parti dirigé par l’ancien Premier ministre, Dr. Soumana Sako, fustige « la volonté des autorités militaires et politiques nationales de voler au secours de la junte militaire qui tente d’usurper le pouvoir d’un régime démocratiquement élu dans un pays voisin. » Pour la CNAS-Faso Hèrè, au même moment, « les groupes armés terroristes et djihadistes continuent de semer la mort et la désolation dans de nombreuses zones du Mali où des villages entiers se vident de leurs populations abandonnées à leur sort. »

A Bamako, plusieurs partis politiques sont opposés à une intervention militaire des autorités maliennes au Niger. La CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire), le parti de l’ancien Premier ministre, Dr. Soumana Sako, a exprimé, dans un communiqué rendu public le jeudi 24 août 2023, sa plus vive préoccupation face à la volonté des autorités militaires et politiques nationales de voler au secours de la junte militaire qui tente d’usurper le pouvoir d’un régime démocratiquement élu dans un pays voisin alors même que les groupes armés terroristes et djihadistes continuent de semer la mort et la désolation dans de nombreuses zones du Mali où des villages entiers se vident de leurs populations abandonnées à leur sort.

Pour la CNAS-Faso Hèrè, dans des systèmes démocratiques même imparfaits dont les peuples de la sous-région se sont librement dotés, le coup d’Etat militaire non seulement n’a pas sa place, mais vient complexifier davantage les problématiques sécuritaires et de développement qui lui servent souvent de prétextes trop faciles pour être crédibles.

Le spectre d’une intervention militaire de la CEDEAO afin de rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions plane toujours sur le Niger. Les autorités au Mali et au Burkina Faso ont déjà fait part de leur solidarité envers les putschistes au Niger et ont annoncé qu’une intervention militaire de la CEDEAO serait « une déclaration de guerre » à leur encontre. Les militaires au pouvoir au Niger ont donné leur accord, le jeudi 24 août dernier, « autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali à intervenir en territoire nigérien en cas d’agression ».

Madiassa Kaba Diakité

Source : Le Républicain

 

 

Last Updated on 29/08/2023 by Elalie Konaté