Femmes et TIC : plus de 100 filles formées par ONU FEMMES

Dans le cadre de l’initiative « African Girls Can Code » en français « les filles africaines peuvent coder », dont la deuxième phase a été clôturée le 12 octobre 2023 à l’hôtel Radisson Collection (Ex Sheraton) de Bamako, ONU Femmes a formé au moins cent jeunes filles âgées de 17 à 25 ans dans les technologies de l’information et de la Communication (TIC) dont cinquante-six lors de la seconde phase appelée ‘’deuxième camp de codage’’.

Au sortir de cette deuxième phase,  le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ; le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration ; le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et ONU Femmes ont organisé le jeudi 12 octobre 2023, une cérémonie de clôture du deuxième camp de codage de cinquante-six filles formées dans le cadre de l’initiative « African Girls Can Code » en français « les filles africaines peuvent coder »

Le but de l’initiative est d’intégrer le genre et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans au moins un cursus de formation au niveau national et faire bénéficier les filles de compétences sur les TIC en général et le codage en particulier afin de contribuer à la réduction des inégalités de genre dans ce domaine.

Il s’agit surtout de réduire le fossé entre les Femmes et les Hommes dans le secteur des technologies de l’information et de la Communication (TIC), d’accroître l’accès des femmes/filles aux technologies modernes et renforcer leur autonomisation afin de faire d’elles des contributrices au développement de l’écosystème numérique en Afrique.

Dans un document technique, ONU Femmes explique qu’au terme de cette seconde phase du camp de codage, un total de cent jeunes filles a bénéficié de ce programme. « Il s’agit respectivement d’une première vague constituée de quarante-six jeunes filles formées du 09 au 24 mars 2023 et la seconde dont la clôture du programme de formation nous réunit du 22 août au 1er septembre 2023, à l’Agence des Technologies et de l’Information du Mali (AGETIC). Le camp de codage a été rendu possible grâce au leadership du gouvernement malien, et l’appui financier du Royaume de Belgique », a expliqué la représentante de l’ONU Femmes, Marie Goreth Nizigama, dans ledit document.

Ce qu’il faut retenir de la mise en œuvre de cette seconde phase du projet au Mali, comme l’a affirmé Marie Goreth Nizigama, représentante résidente d’ONU Femmes au Mali, est que l’initiative African Girls Can Code est venue à point nommé pour renforcer les offres existantes en matière de mécanismes de renforcement de capacités des filles âgées de 17 à 25 ans pour leur accès aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans la perspective de réduction des inégalités de genre à moyen et long terme.

« Les filles africaines peuvent coder depuis son démarrage au Mali, c’est ce que ce projet a permis aux représentants des 3 départements ministériels clés impliqués dans le renforcement de leurs capacités sur l’accès des filles aux TIC à travers les partages d’expériences avec les ressortissants des onze pays bénéficiaires du projet ; à cinq jeunes évoluant dans les TIC de renforcer leurs capacités sur la formation des formateurs sur le codage, l’andragogie et le genre ; et à cent filles d’acquérir de nouvelles capacités sur le codage. L’initiative a aussi permis de murir des idées de projets sur la programmation informatique ou renforcer leur employabilité et d’être en réseau avec des milliers de filles d’autres pays bénéficiaires de AGCCI à travers leur enregistrement sur la plateforme de l’IUT ACADEMY », peut-on lire dans le document.

Selon un rapport de l’UNESCO, « à l’échelle mondiale, seulement 28,4 % des personnes engagées dans des carrières dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques dans les STIM sont des femmes et en Afrique subsaharienne, seulement 30 % en moyenne sont des femmes ».

Amadou Kodio

Source : Ziré