Mali : la religion est-elle devenue un business ?

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La religion dans son origine mise sur le cœur et l’âme des créatures du seigneur, pour leur révéler la parole de leur créateur. Les religieux étant des humains ; chacun veut réaliser une vie de rêve en s’octroyant des véhicules, des maisons ou des biens matériels. Enfin de compte, ils ne visent plus le changement de comportements dans leur société mais leurs poches. Dans ce cas, la question de Dieu, la recherche de la foi devient un véritable business.

La religion dans sa globalité, les fêtes religieuses ne sont-elles pas devenues commerciales comme la fête de Noël ou même la fête de l’Aïd el Kebir ? L’Aïd est une fête religieuse des musulmans qui consiste plutôt aller faire des prières et même pas à la mosquée mais dans un espace ouvert suivis d’un serment. Si c’est l’aïd el fitr pour mettre fin au jeûne de ramadan et puis aller partager le repas avec les voisins et la famille. Pour l’Aïd el kebir, nous allons nous dépêcher à égorger nos moutons. Toutes ces activités, des fêtes religieuses nous amènent à dépenser de l’argent pas à le gagner.

Pour le Révérend, la religion dans la Bible, chapitre 1 versé 27, il est écrit la religion puise et sans tache devant DIEU. Notre prière consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions  et à leur réserver des sourires du monde. A partir de cette base nous pouvons savoir ce que fait la religion et ce que doit faire la religion. Si les fêtes consistent à avoir un gain est ce qu’elle répond à la parole de DIEU. Parce que tous ceux qui ne sont pas de DIEU sont du  monde  et le monde  n’as rien avoir avec la parole de Dieu. Ce qui n’a rien avoir avec la parole de Dieu est satanique. Quel est l’objectif visé en fêtant le Pâque, le Noel et les autres fêtes car il y a eu plusieurs fêtes dans la Bible mais les fêtes selon Dieu étaient orientées à soutenir les poésies.

Pour se rendre dans les hauts lieux du christianisme et de l’Islam comme à la Mecque, il faut dépenser beaucoup d’argent et il y’a beaucoup d’entreprises qui dépendent des pèlerins. Comment peut-on dire qu’il n’y a pas de business autour de la religion ?

Il y’a deux phases : les pèlerins qui se rendent à la Mecque et à la Oumra, le petit pèlerinage que Dieu ne leur impose pas. Mais selon les moyens physiques, matériels et financiers dans ce cas, le Hadj ; le pèlerinage devient obligatoire. Pour réunir les conditions plusieurs opportunités s’offrent aux futurs pèlerins : il y a possibilité d’épargner de l’argent, de se regrouper en association en cotisant ou encore d’avoir la chance d’être retenu dans le filet social initié par les gouvernants ou fondations de bienfaisance. Aujourd’hui nous avons des bonnes volontés dans toutes les sphères de la société que ce soit au gouvernement ou dans les grands organismes financiers. Les entreprises et même les associations peuvent offrir les billets au gens pour faire les pèlerinages. Le business est au niveau des organisateurs de ce qu’ils gagnent au niveau des pèlerins sur place. Qu’est ce qu’on fera aux pèlerins pour leur tirer des bénédictions ; des prières ? C’est cette organisation autour des billets offerts par l’individu ou par l’Etat pour aider les citoyens Maliens à aller là où leur cœur aspire, comme exemple : si on me donne 100 billets et que je vous donne 80 et les 20 autres, je vends ou bien on lance la saison du Hadj on dit qu’il y’a 10 000 ou 7 000 places pour le Mali et dans les 7 000 ou les 10 000 il y’a tel nombre pour le privé et tel nombre pour l’Etat. Rapidement, moi qui a peut-être 500 millions CFA  j’achète 20 billets c’est la loi de l’offre et de la demande. Je viens j’achète avec le nom des gens qui ont déjà fait du pèlerinage et au bout de la quelques jours, quand les places sont occupées je fais la revente au lieu de 2 millions mais de 2,5 millions CFA et cela fera combien de franc pour l’investisseur ? L’annulation du pèlerinage de cette année est un coup dur pour toutes ces transactions ‘’licites’’ à la limite.  IL y a le business même dans la construction des mosquées.

Ina, stagiaire

Source : L’Analyste