« Médias et crise », c’était le thème d’une session de formation qui a regroupé les 21 et 22 septembre 2020 une vingtaine de professionnels de médias de la 4erégion dans la capitale des Balanzans. Organisée par l’Initiative d’Information, de Communication et de Plaidoyer sur la protection sociale (ICP-Mali) en collaboration avec la fondation Friedrich Ebert, l’objectif de cette session était de faire des hommes de médias desvecteurs d’apaisement et de concorde, à travers un traitement professionnel de l’information en cette période de crise.
L’ouverture des travaux était présidée par le président de l’ICP-Mali, Ousmane DAO ; en présence et la chargée des programmes médias de la Fondation Friedrich Ebert au Mali, Mme Aissata KEITA. La facilitation était assurée par l’ancien ministre Manga DEMBELE et le Pr Mamadou DABO.
Aux termes de ces deux jours, ces deux éminents spécialistes de la communication, à savoir, ont largement expliqué aux participants les comportements et le rôle d’un journaliste en période de crise.
À travers cette session, il s’agit d’outiller les journalistes, de les édifier sur les pratiques professionnelles plus adaptées en période de crise.
Selon les initiateurs de cette rencontre, la presse joue un rôle inestimable dans tout exercice démocratique ainsi que dans la construction de la paix et de la cohésion sociale.
Pour le président de l’ICP-Mali, Ousmane Dao, malgré ce rôle capital, les hommes de médias sont le plus souvent dans le besoin de se perfectionner.
D’ailleurs, a-t-il fait constater, nous observons souvent avec une certaine régularité des écarts vis-à-vis de ce noble but dans la pratique du métier faisant, du coup de la presse, une réelle menace à la stabilité nationale.
« Nous devons comprendre que le journalisme en temps de paix et en période de crise implique, de part et d’autre, un certain nombre de nuances qui ne doivent en aucun cas échapper au journaliste professionnel, soucieux d’apporter sa pierre à l’édifice très complexe de la paix et de la cohésion sociale », a déclaré président Dao.
Selon lui, pendant qu’il est encore temps, les actions doivent être urgemment déployées pour l’appréhension des pratiques véritablement professionnelles, rigoureuses et fidèles à l’éthique et à la déontologie du journalisme.
Soulignons que Ségou n’est que la première étape d’une série d’activités qui sera bouclée par l’édition d’un journal spécial sur les recommandations phares qui vont sûrement insuffler une nouvelle dynamique dans l’exercice du journalisme au Mali.
Abdoulaye OUATTARA / afrikinfos-mali
Last Updated on 24/09/2020 by Ousmane BALLO