Conseil supérieur de l’administration pénitentiaire : Un nouvel organe de veille

Le Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée a eu une session inaugurale sous la direction de Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux et président du Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée.

La tenue de cette session, première du genre, marque un évènement de haute importance pour le département de la Justice et des Droits de l’homme pour deux raisons fondamentales, selon le ministre Kassogué et marque de façon historique et indélébile l’Administration pénitentiaire et l’Education surveillée dans notre pays.

La première raison dira-t-il, est d’ordre juridique. Car il s’agit de la mise en œuvre effective des dispositions de la loi n0 2016-031 du 7 juillet 2016 portant statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. Cette loi prévoit le Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée dont le rôle est d’assister le ministre chargé de la Justice dans le cadre de la réflexion sur la mission de service public de l’Administration pénitentiaire, en formulant des avis et en établissant des rapports sur les questions qui lui sont soumises.

La deuxième raison est d’ordre contextuel. En effet, il est heureux de constater que l’Administration pénitentiaire est, depuis un certain temps, au centre d’une dynamique qui a positivement affecté tous les segments du fonctionnement du service, des infrastructures aux procédures et méthodes de travail en passant par les normes relatives aux conditions de détentions dans les différents établissements pénitentiaires.

« L’opérationnalisation du Conseil supérieur vient renforcer le cadre institutionnel de l’Administration pénitentiaire favorable à la poursuite des efforts de modernisation du service se traduisant par un management qualitatif et des infrastructures adaptée », affirme le ministre Mamoudou Kassogué.

Le Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée est consulté sur les politiques de recrutement, de formation professionnelle, de perfectionnement et de déontologie pénitentiaire et de l’éducation surveillée.

Zeïnabou Fofana

Source : Mali Tribune