Le Mali, cible des pantins

Le timing est bien choisi. Tout comme les acteurs d’une grotesque cabale contre le Mali – sur fond de campagne médiatique – à laquelle nous assistons depuis plusieurs jours.

Le moment choisi est savamment calculé. Il intervient au moment où se tient à New York la session annuelle de l’organisation des Nations unies.

Et lors de cette session le Mali évoquera sans doute sa plainte déposée sur la table du Conseil de sécurité contre la France d’Emmanuel Macron.

Et des preuves du terrorisme d’Etat français au nord du Mali seront exhibées à la face du monde. Oui, preuves à l’appui, le Mali est prêt à démontrer que le véritable terroriste au Sahel c’est bien cette France qui, sous le couvert des opérations Serval et Barkhane, a mis dans cette zone. Et c’est même France-là qui apporte aide et assistance aux groupes terroristes.

Dès à présent un vent de panique s’est emparé du président Macron. Par tous les moyens il tente d’empêcher ce qui peut s’avérer un énorme déballage devant la communauté.

Après de multiples actions et/ ou pressions diplomatiques pour contrer la plainte du gouvernement malien, Macron, met à la tâche (à nouveau) ses nègres de service. Ils sont chargés de dénigrer et de vilipender les Autorités maliennes.

Tour a tour les présidents Umbalo de la Guinée Bissau et Bazoum (encore lui) sont envoyés devant des médias français.Dans ce cirque, ils ont visiblement reçu comme consignes de charger le Mali.

Les questions sont à la fois choisies et orientées. Alors, naturellement, les réponses se suivent comme dans un refrain, et sont identiques… Les deux pantins à la solde d’un et même maître ont été bien préparés à avoir le même avis sur l’affaire des mercenaires ivoiriens incarcérés à Bamako. Le parti pris est flagrant, là où Umbalo et Bazoum auraient dû, par sagesse, tenir des propos apaisants.

Mais hélas, 3 fois hélas !!!

De la plainte malienne devant le Conseil de sécurité ?

Il n’en sera nullement question lors des deux interviews.

Afin de maquiller cette campagne orchestrée avec certains pays membres de la CEDEAO, il fallait y associer le Secrétaire général de l’ONU. Avec lui aussi le scénario est le même. La question essentielle tourne autour des mercenaires ivoiriens. La plainte du gouvernement malien contre la France est tout simplement ignorée !

Malgré toutes ces gesticulations et autres pressions la détermination des Autorités maliennes reste intacte. Le Mali parlera, le Mali prouvera et le Mali agira, comme l’a dit un responsable malien.M

M. Sanogo

Source : L’Aube