Les représentants du Mali à la 21ème édition pour les étudiants et la 15è édition pour les lycéens du Concours culturelle et linguistique international «Passerelle vers la langue chinoise», sont désormais connus. Il s’agit de Mama BOUARE, étudiant en deuxième année de L’Institut Confucius de l’ULSHB et Mlle Fatoumata TOUNKARA, du lycée Oumar BAH. Ces cracks ont été sélectionnés à l’issue de la finale nationale de cette compétition pour les élèves et étudiants maliens ce vendredi 10 juin 2022, dans l’amphithéâtre de l’Institut Confucius de l’ULSHB de Bamako.
L’événement, placé sous le parrainage de l’Ambassadeur de le République populaire de Chine au Mali, Chen ZHIHONG, était présidé par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Yacouba KEBE.
C’était en présence du Recteur de l’ULSHB, Idrissa Soïba TRAORÉ ; du proviseur du Lycée Askia Mohamed, Mahamane CAMARA ; du directeur de l’Institut Confucius de l’ULSHB, Belco Wologuem, et de son homologue chinois, Liu ZUQIN.
Cette présente édition, conjointement organisée par l’Institut Confucius de l’ULSHB et la classe Confucius du Lycée Askia Mohamed, est sponsorisée par l’Ambassade de Chine au Mali.
Pour cette phase finale, les candidats étaient répartis en groupes, à savoir, le groupe des Lycéens ; et celui des étudiants.
Aux termes des épreuves, c’est Mlle Fatoumata TOUNKARA du Lycée Oumar Bah qui a été retenue pour le groupe des Lycéens ; et Mama BOUARE pour le groupe des étudiants. Ainsi, ils représenteront le Mali lors de la phase internationale prévue en Chine.
Dans son message, l’ambassadeur de Chine au Mali, Chen Zhinhong, a affirmé que la langue chinoise constituait à la fois la grande sagesse de la civilisation chinoise et le trésor commun de toute l’humanité.
Il a indiqué que l’usage de la langue chinoise permettrait de promouvoir davantage les échanges interculturels et les compréhensions mutuelles entre la Chine et d’autres pays du monde, tout en se félicitant que jusqu’à fin 2020, plus de 70 pays avaient inclus le chinois dans leurs systèmes éducatifs respectifs.
Il a rappelé que cette année marque le 62e anniversaire des relations sino-maliennes. Depuis ces 62 ans écoulés, la coopération dans le domaine de l’éducation maintient toujours la principale motivation pour la promotion du développement des relations sino-maliennes, et reste le domaine le plus dynamique et le plus prometteur pour les coopérations entre nos deux pays.
Dans le domaine de l’éducation, il y a des grands projets comme l’Université de Kabala, les bourses du gouvernement chinois et de l’ambassadeur de Chine, le centre de formation professionnelle, etc., il y a aussi beaucoup de projets à impact rapide financés par notre ambassade. «On espère que le concours va continuer de jouer le rôle de pont qui va nous aider à découvrir plus de talents et de potentialités existants parmi la jeune génération malienne», a-t-il conclu.
Dans son intervention, Yacouba KEBE, s’est félicité des relations traditionnelles de coopération, d’amitié et de solidarité qui existent entre la République du Mali et la République Populaire de Chine depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale en 1960.
Cette coopération, a-t-il fait savoir, couvre tous les domaines de la diplomatie, de l’économie, du commerce, de la santé, de la sécurité, la construction des infrastructures, l’éducation, la formation et la recherche scientifique, etc.
Il a rappelé que l’Institut Confucius fruit de la coopération universitaire entre l’ULSHB et l’Université de foresterie du Sud-ouest de la Chine, est aussi et surtout un centre de recherche pluridisciplinaire et d’exécution de projets de recherche d’intérêt communs entre notre pays et la Chine.
En effet, a-t-il fait savoir, 98% des diplômés de la première promotion, sortie en juillet 2020, sont actuellement employés dans des entreprises chinoises installées au Mali.
Selon les initiateurs de ce concours, avec la puissance montante de la Chine, la langue chinoise devient un outil très précieux tant dans les relations internationales que dans le monde des affaires. Un engouement croissant se fait remarquer partout dans le monde pour la langue chinoise.
Pour répondre aux besoins de l’apprentissage de la langue et de la culture chinoises à l’étranger, contribuer au développement du multiculturalisme et construire un monde harmonieux, la Chine par le biais du « Centre pour l’Éducation et la Coopération Linguistiques (CLEC) relevant du ministère de l’Éducation de la Chine, a favorisé la création des Classes et Instituts Confucius à travers le monde dont le Mali.
Abdoulaye OUATTARA / Afrikinfos-Mali
Last Updated on 13/06/2022 by Ousmane BALLO