Lutte contre le terrorisme : l’Armée poursuit son offensive

Les militaires sur les théâtres d’opération acculent constamment l’ennemi. Dans la lutte sans merci qu’elles mènent contre les groupes armés terroristes, les Forces armées maliennes continuent d’engranger des succès opérationnels qui augurent un retour progressif de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent de consolider les acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles, dont les capacités de nuisance reposent désormais sur la pose d’Engins explosifs improvisés (EEI), les tirs indirects et la prise des civils comme boucliers humains.Un communiqué de l’état-major général des armées, publié le 1er mars, précise que les FAMa poursuivent leur dynamique de recherche des terroristes et de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et l’opération Kèlètigui.

Selon l’État-major général des armées, cette opération est jusque-là couronnée d’un franc succès malgré les poses d’EEI et les embuscades auxquelles les FAMa réagissent vigoureusement en infligeant de lourdes pertes aux groupes armés terroristes. En effet, depuis son dernier communiqué en date du 22 février 2022 souligne le document, l’Armée malienne intensifie les actions de recherche, de renseignement et de contrôle des zones, particulièrement au centre et au sud du pays.

À cet effet, le communiqué résume les actions majeures enregistrées la semaine écoulée. Sur le théâtre Est de l’opération Maliko, les unités FAMa ont continué les missions de sécurisation des personnes et des biens dans les localités et sur les routes nationales 16,17 et 20. SUCCÈS

OPÉRATIONNELS- Sur le théâtre Centre, suite aux opérations de sécurisation des FAMa du 24 au 28 février dans les zones d’Alatona, Niono, Bandiagara, Bankass, Mandoli et Koro, la situation sécuritaire est calme.Toutefois, elle est imprévisible à cause de la pose des engins explosifs improvisés très élevée et le harcèlement des populations par des équipes de 2 à 4 terroristes, fait remarquer le communiqué. Qu’à cela ne tienne, l’État-major général des Armées estime que la peur a changé de camp car l’ennemi est en fuite vers les frontières et en dissimulation dans la population.

Le bilan est d’un véhicule FAMa touché par un EEI, 08 terroristes neutralisés, 03 bases démantelées, 07 suspects arrêtés, 03 EEI détruits. Mais aussi 02 AK-47, 45 téléphones, 03 détonateurs et 03 batteries de mise en œuvre d’EEI récupérées. Ce n’est pas tout. Les opérations menées par notre Armée dans la Région de Tombouctou ont permis d’interpeller dans la journée du 27 février dernier à Niafunké, 04 présumés terroristes dont un logisticien, qui ont tous été mis à la disposition de la gendarmerie.

Parmi les quatre personnes interpellées, trois ont affirmé leur appartenance à un groupe terroriste. En zone Sud, soutient le communiqué de l’État-major général des Armées, lors des missions de patrouilles dans la zone de Kignan dans la Région de Sikasso, 05 présumés terroristes ont été interpellés et mis à la disposition de la gendarmerie nationale. Pendant ce temps, les unités FAMa dans la zone de Nara poursuivent leurs missions de contrôle et de sécurisation des personnes et des biens.

Vu toutes ses actions sur le terrain, l’État-major général des Armées informe les populations que la semaine a été très éprouvante pour les groupes armés terroristes. Mieux, les engins explosifs improvisés découverts et neutralisés ont permis à nos forces d’avancer vers ces terroristes et d’interpeller plusieurs d’entre eux. D’après le communiqué, face à un rapport de force défavorable, ces groupes armés ont décidé d’éviter tout contact avec les FAMa. L’État-major rassure que les actions de recherches du renseignement, de surveillance, de poursuite et de neutralisation des terroristes se poursuivront inéluctablement pour le retour de la paix et de la quiétude sur l’ensemble du territoire national.

Source : L’Essor