Porte-parole du gouvernement : la voix d’Abdoulaye Maïga résonne !

LE GOUERVNEMENT DU Mali a désormais une voix qui résonne et qui se fait entendre. Depuis sa nomination comme porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a imprimé sa marque (voix) à la communication gouverneementale.

En effet, à travers les actes responsables qu’il pose, le Colonel Abdoulaye Maïga fait entendre la voix du Peuple malien tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le Colonel Maïga, dans un style novateur, imprime une nouvelle marque à la communication gouvernementale des Autorités de la transition.

La dernière sortie du Ministre porte-parole du Gouvernement

La déclaration du Ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, faisait suite à la réponse cinglante lancée, le mercredi 26 janvier 2022, par le Colonel Abdoulaye Maïga, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement, à l’encontre de la Ministre des Armées, Mme Florence Parly, et de la France qui accusaient les Autorités de la transition, mardi 25 janvier 2022, de multiplier « les provocations ». Le Ministre porte-parole du Gouvernement a accusé la France de chercher à diviser les Maliens, « d’instrumentaliser » les organisations sous-régionales et de conserver ses « réflexes coloniaux ». « Nous invitons également Mme Parly à plus de retenue et également à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État », a déclaré le Colonel Maïga. « Nous l’invitons également, c’est un conseil, à faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence », a-t-il ajouté, possible référence au poème « La Mort du loup » du poète français du XIXe siècle. « Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse », dit le poème.

« Lorsqu’on tente désespérément d’isoler le Mali en instrumentalisant les organisations sous-régionales, on se demande enfin qui est dans la provocation », a-t-il déclaré, en évoquant les sanctions de la CEDEAO, organisation économique qui regroupe une quinzaine d’États de l’Ouest africain.

Aussi, dans un communiqué, le Gouvernement de la République du Mali, à travers le Ministre Colonel Abdoulaye Maïga, informe l’opinion nationale et internationale que, le 31 janvier 2022, l’Ambassadeur de France au Mali, Joël Meyer, a été convoqué par le Ministre des Affaires Etrangère  et de la Coopération Internationale qui lui a notifié la Décision du Gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 Heures.

Cette mesure fait suite aux propos hostiles et outrageux tenus récemment par le Ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères et par les Autorités françaises à l’égard des Autorités maliennes en dépit des protestations maintes élevées.

« Le Gouvernement du Mali condamne vigoureusement et rejette ces propos qui sont contraires au développement des relations amicales entre les deux Nations y compris la France… », lit-on dans le communiqué.

Le Gouvernement de la République du Mali réitère sa disponibilité à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires internationaux y comprise la France.

Les Dirigeants ouest-africains, réunis le 9 janvier, à Accra, au Ghana, ont notamment décidé, 9 janvier 2022, de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et de suspendre les échanges commerciaux… Juste après l’annonce de ces sanctions, le Mali a annoncé lundi (10.01) le rappel de ses ambassadeurs en Afrique de l’Ouest et la fermeture de ses frontières avec ses voisins de la CEDEAO.

Le Gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes et rappelle ses ambassadeurs dans les pays de la CEDEAO, selon les termes d’un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du Gouvernement, en uniforme, le Colonel Abdoulaye Maïga.

« Le Gouvernement du Mali regrette que des organisations sous-régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extrarégionales aux desseins inavoués », a-t-il ajouté.

Si avant, ce sont le Mali qui subissait des sanctions indument, désormais, grâce à la rupture avec l’ancien système, c’est la communication gouvernementale qui agit avec fermeté et courage de s’assumer souverainement. Sous la direction d’Abdoulaye Maïga, la voix du Mali résonne et se montre de plus en plus déterminée à défendre et à affirmer la souveraineté et l’Indépendance du Mali en tout et en toute circonstance.

Mohamed Sylla

Source : L’Aube