Les rideaux sont tombés ce mercredi 22 décembre sur les travaux de l’atelier de «Formation des facilitateurs sur le guide de participation et d’engagement citoyen dans la gestion publique locale au Mali», à la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), sis à l’ACI2000, en face du Palais des Sports. L’objectif de cette session était de former un vivier de 25 personnes capables de dérouler le guide APEC au niveau des Collectivités territoriales. Au total, ce sont 25 acteurs qui ont été formés sur le guide de participation et d’engagement citoyen dans la gestion publique locale dans notre pays.
La cérémonie de clôture de cette formation a eu lieu, mercredi dernier, à la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), sous la présidence du représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Mahamane. C’était en présence du premier responsable de la DGCT, Abdrhamane CISSE, et du représentant de la Coopération suisse au Mali, Abdoul Wahab DIENG, du facilitateur.
Selon les initiateurs de cette session, la participation citoyenne à la gestion de la collectivité territoriale permet aux citoyens d’influencer positivement les décisions les concernant. Cette participation à la vie publique revêt plusieurs facettes, mettant à la fois le citoyen en tant que bénéficiaire décideur, contrôleur ou contribuable.
Cette formation, qui a duré huit jours, a permis de mettre en place un vivier de facilitateurs constitué d’agents de collectivités territoriales, de la DGCT et d’experts de la société civile en appui aux acteurs locaux. En plus de la formation théorique, les participants ont procédé à une phase d’administration du guide dans la Commune rurale de Dogodouma (Cercle de Kati).
Cette séquence a été mise à profit pour apprécier la pertinence de l’approche, ses atouts et insuffisances, et surtout l’engouement qu’elle a pu susciter auprès des acteurs locaux qui y étaient présents, a confié le représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Il convient de souligner que la gouvernance démocratique du territoire constitue un défi majeur à relever en vue d’asseoir et de renforcer des mécanismes de gouvernance à l’échelle régionale et locale qui confortent la légitimité des élus des collectivités territoriales. « Ces mécanismes permettent une meilleure prise en compte des citoyens, des organisations de la société civile dans la gestion des affaires publiques, y compris celles relatives à la sécurité du pays, à la prévention et à la gestion des conflits… », a indiqué Abdoulaye Mahamane.
La manière de gouverner les affaires publiques ne cesse d’évoluer ces dernières années. Elle s’inscrit de nos jours dans une dynamique de gouvernance ascendante, voire horizontale, a expliqué le représentant du département en charge de l’Administration territoriale.
Ajoutant que cette approche s’inscrit dans une perspective de mettre ensemble les parties prenantes autour d’un projet ou programme public en vue de faciliter les conditions d’une mise en œuvre fondée sur la cogestion et la promotion de la responsabilité commune.
Abdoulaye Mahamane a par ailleurs invité les différents bénéficiaires à un engagement personnel afin de mettre en pratique les formations reçues auprès des communes de leurs ressorts respectifs. Il a ensuite remercié les partenaires techniques et financiers, notamment la Coopération suisse, pour leurs soutiens.
De son côté, le représentant de la Coopération suisse s’est réjoui de la tenue de cette formation qui permet d’avoir de ressources humaines capables de relayer le savoir-faire et d’appliquer le guide. Abdoul Wahab Dieng a invité les participants à partager les savoir-faire dans leurs localités respectives. La remise des attestations aux participants a mis fin à cette rencontre.
Abdoulaye OUATTARA / Afrikinfos-Mali
Last Updated on 24/12/2021 by Ousmane BALLO