Les camarades politiques du Dr Oumar Mariko sont plus que jamais déterminés pour sa libération. Le 18 décembre 2021, ils ont aminé, une fois de plus, une conférence de presse pour annoncer la mise en place d’un collectif pour piloter les actions visant à obtenir la libération du président du Parti SADI. Il s’agit du Collectif de Défense des Acquis Démocratiques (CODEF-AD).
Au cours de cette rencontre avec la presse, le Collectif a imploré la mobilisation de tous les acteurs politiques et les défenseurs des valeurs démocratiques afin de libérer Oumar Mariko qui, selon lui, reste un détenu politique. Tout d’abord, l’une des initiatives des amis et camarades du Dr Oumar Mariko a été la création d’un comité de crise pour sa libération. De leur rang, des voix se sont fait entendre pour dire que le camarade Oumar n’appartient plus seulement à ses amis ou à ses camarades politiques et sympathisants, mais plutôt, il appartient à tous les Maliens et surtout à ceux-là qui se sont battus pour l’avènement de la démocratie dans le pays.
Du coup, le Collectif de Défense des Acquis Démocratiques (CODEF-AD) estime que défendre Oumar Mariko, c’est défendre le Mali démocratique, le Mali de la Révolution du 26 Mars, dont Oumar Mariko lui-même est l’un des acteurs majeurs. « Cet argument a emporté l’adhésion des différents camarades. C’est ainsi que l’idée de la création d’un simple comité de crise a été abandonnée au profit de la création d’un instrument de restauration des acquis démocratiques de mars 1991 : le Collectif de Défense des Acquis Démocratiques (CODEF-AD), dont la première tâche est de faire libérer le camarade Oumar Mariko du complot qui l’a mis en prison », a déclaré Djiguiba Keïta, président du Collectif.
Ainsi, réunis en Assemblée Générale le 15 décembre 2021, les camarades de lutte d’Oumar Mariko qui se disent épris de justice, de paix et de démocratie, ont donné le ton tout en s’opposant à toute instrumentation de l’appareil judiciaire contre x ou y. Dans une déclaration, le CODEF-AD a dénoncé les propos qu’il qualifie de négationnistes sur les Martyrs de la Révolutions du 26 Mars 1991, tenus par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. Lesquels propos ont été recadrés par Oumar Mariko. Pour eux, ces propos sont une tentative de réécriture de la glorieuse résistance du Peuple face à l’autocratie ou même une tentative de sabotage des acquis du Mouvement Démocratique et Populaire de mars 91.
Selon le collectif, en répondant à Choguel Kokalla Maïga, Oumar Mariko n’a fait que défendre la constitution du Mali, fruit, sans doute, de l’acquisition de la démocratie au Mali.
Amadou Kodio/Afrikinfos-Mali
Last Updated on 20/12/2021 by Ousmane BALLO