Polémique autour de WAGNER: Florence Parly en visite de clarification avec les autorités de la Transition

La ministre française des Armées, Florence Parly était en visite à Bamako ce lundi où elle a rencontré son homologue malien, Sadio Camara pour clarifier la position de la France sur une possible arrivée d’une société militaire privée russe Wagner.

Arrivée ce dimanche au Niger pour évoquer avec les autorités nigériennes la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel au profit d’une présence resserrée. Lors du dernier sommet du G5-Sahel, Paris a désigné le Niger comme le noyau de sa nouvelle stratégie militaire française au Sahel, après l’annonce de la fin de l’opération Barkhane en lieu et place de la Task force Takuba qui regroupe plusieurs pays européens.

Dans la foulée de cette visite de réorganisation militaire française au Sahel dans la capitale nigérienne, la ministre des Armées françaises, Florence Parly est arrivé ce lundi à Bamako dans un contexte très tendu pour ne pas dire glacial entre Bamako et Paris, en dépit de l’annonce des pourparlers entamés entre les autorités maliennes de Transition et l’entreprise militaire russe, Wagner.

Selon plusieurs sources concordantes, l’objectif de cette visite de Mme Parly à Bamako, est de parvenir à clarifier la position de la France aux autorités maliennes face à cette arrivée probable des militaires russes. Dans l’opinion malienne, cette visite de Mme Parly à Bamako, est pour dissuader les autorités maliennes de leur volonté de faire venir des troupes russes pour former nos FAMas, car la France ne veut avoir d’autres concurrents au Mali.

Mais d’ores déjà, la cheffe des Armées françaises affirme sans langue de bois que la France ne va pas pouvoir cohabiter avec des mercenaires. Depuis l’annonce de ce feuilleton Wagner, les autorités françaises sont plongées dans la tourmente et mettent le Président Emmanuel Macron, Jean Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française et Florence Parly, la ministre des Armées sur une offensive diplomatique secrète.

Ousmane Mahamane

Source: Mali Tribune