Lutte contre les violences basées sur le Genre : L’ONG« je m’engage Mali » lance ses activités pour la promotion des droits de la fille, jeune femme et femme

Le siège de la Coordination Nationale des Usagers (ères) des Ressources Naturelles du Bassin du Niger au Mali, sis à N’Torokorobougou, a servi de cadre, le 14 juillet 2021, au lancement des activités de l’ONG « Je m’engage Mali ». A l’occasion, une conférence de presse a été organisée. Elle étaitanimée par la Coordinatrice de l’ONG Je m’engage Mali, Mme Mariam Kané et ses collaborateurs comme Boubou Oumar Ba, secrétaire administratif de je m’engage Mali, Yacouba Hamidou Maïga, Fatoumata Kodio, Diakité Aminata, etc. On veut, à travers cette conférence de presse, révèle Mme Mariam Kané, que la presse amplifie notre voix, nos actions auprès des populations maliennes, pour relever les défis de l’émergence de la petite fille, de la jeune fille et de la femme à travers lesquelles l’homme trouve le bonheur. «Car quand une femme ou une famille est heureuse, l’homme y trouve son compte», dit-elle.

Née en mai dernier au Mali, l’ONG« je m’engage Mali », dit la coordinatrice, a été créée à partir du triste constat selon lequel l’engagement des acteurs francophones dans la campagne de sensibilisation multigénérationnelle lancée par l’ONU Femmes «Génération Egalité : pour les droits des femmes et une future égalitaire» est insuffisant et est en retard de progrès par rapport aux autres zones. C’est pour cette raison, ajoute Mme Mariam Kané, que XOESEet le fonds pour les femmes congolaises (FFC) ont décidé de lancer la campagne « Je m’engage !». Le but de la campagne « Je m’engage », indique Mme Mariam Kané, est de mobiliser les acteurs locaux en Afrique francophone et en Haïti afin qu’ils prennent des engagements concrets pour soutenir les coalitions d’actions et le mécanisme pour les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire, qui ont été lancés à Paris (du 30 juin au 2 juillet 2021). L’objectif de la campagne, souligne Mme Mariam Kané, est de mobiliser l’engagement des acteurs locaux, c’est-à-dire, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, l’Etat, les collectivités territoriales, les autorités locales et religieuses, etc., pour la génération égalité; s’assurer qu’ils prendront part et contribueront activement, y compris financièrement, aux actions et initiatives des coalitions d’actions et le mécanisme qui seront lancés pendant le forum de Paris. C’est pour mener à bien les actions de plaidoyer dans les pays de l’Afrique francophone, dit Mme Mariam Kané, de 13 groupes de plaidoyer constitués de 250 organisations et formés au Mali, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, RDC, Haïti, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo, etc.

Fatoumata Kodio et Diakité Aminata ont insisté fortement sur l’autonomisation des femmes pour donner l’égalité de chance à tous. «Nous devons tous nous impliquer pour que cela se réalise pour atteindre notre objectif», ont-elles averti. Et Yacouba Hamidou Maïga d’ajouter que d’autres activités programmées pour la fin de cette année suivront cette conférence de presse. Parmi elles, l’on note des conférences dans les six communes du District de Bamako, des rencontres de communication avec les PTF, les autorités, les organisations de la société civile, les acteurs privés, la campagne digitale, les séries des rencontres avec les autorités locales, étatiques, religieuses, etc.

Hadama B. Fofana

Source: Lerepublicainmali

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