Élections Législatives : les candidates à l’écoute de leurs camardes du REFAMP

Dans le cadre de la phase II du programme EMERGE, le Réseau des Femmes Africaines, Ministres et Parlementaires (REFAMP) et Le Réseau des jeunes femmes leaders des partis politiques et des organisations de la société civile (Rejefpo) ont organisé une session d’orientation et de partage d’expériences avec les femmes candidates aux élections législatives 2020. C’était hier, 3 mars 2020 à l’Hôtel Radison Blue de Bamako, sous la présidence de Amadou Thiam, ministre des Relations avec les Institutions, en présence du directeur résidant de National Démocratic Institute (NDI).

Près de quarante femmes candidates des partis politiques et des candidates indépendantes ont pris part à cet atelier d’échanges sur des thématiques concernant le renforcement des aptitudes personnelles en termes de communication et de confiance en soi ; le renforcement des acquis en terme de stratégies de gestion des campagnes, de communication en période électorale, de mobilisation des ressources, et de cadre juridique des élections.

Dans son intervention, la présidente du Réseau des Femmes Africaines, Ministres et Parlementaires (REFAMP), Mme MaïgaSinaDamba, a témoigné que cette rencontre est d’une importance capitale pour les femmes candidates. « Est-il besoin ici de rappeler que 2020 est une année extrêmement importante pour les femmes du Mali ? En ce sens que nous nous acheminons résolument vers la tenue des élections législatives prévues en mars et avril 2020, respectivement le 29 mars pour le 1er tour et le 19 avril pour le second tour. Elles sont importantes, ces élections. Je dirai même capitales pour les femmes du Mali, car elles vont permettre à l’Etat, aux acteurs politiques, à la société civile et aux femmes elles-mêmes de tester pour la deuxièmefois l’application effective de la loi 052 de décembre 2015 sur la promotion du genre dans les fonctions électives. Cela, après un premier essai  en 2016 lors des communales qui ont permis d’avoir plus 26% de femmes élues conseillères », a-t-elle souligné.

Consciente du contexte assez délicat dans lequel ces élections vont se tenir, l’ancienne ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, SinaDamba, demande à ce que toutes les conditions soient réunies afin de permettre aux femmes d’avoir les mêmes chances que les hommes, cela en évitant toutes formes de violences basées sur le genre. « Les femmes candidates par ma voix, réitèrent auprès des plus hautes autorités, leurs vœux de faire prendre toutes les dispositions adéquates en vue d’assurer la sécurité du processus électoral pour tous les acteurs impliqués : les agents de l’administration, les électeurs, les candidats, les délégués, les assesseurs, les observateurs nationaux et internationaux etc. », a-t-elle ajouté.

Toutefois, elle a tenu à souligner : « Il s’agira de faire en sorte que la tenue de ces élections ne souffre d’aucune insuffisance. Les femmes candidates des partis politiques et les candidates indépendantes souhaitent donc que les autorités respectent les engagements pris en vue d’assurer le processus électoral avant, pendant et après la tenue des élections au plan de la sécurité. Nous souhaitons des élections crédibles, transparentes, démocratiques et sans violences basées sur le genre.»

Amadou Basso

 

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