Relecture charte des partis : début de la phase nationale des concertations sur fond de divergences

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La phase nationale de la consultation des «  forces vives  » du pays sur la relecture de la charte des partis politiques a démarré ce lundi 28 avril 2025 à Bamako. Les participants sont venus des 19 régions et des 49 représentations diplomatiques et consulaires pour cette session de deux jours.

Cette phase nationale est consacrée à l’analyse des propositions faites lors de la phase régionale tenue les 16 et 17 avril derniers, en vue de proposer un nouveau visage pour les formations politiques maliennes. Sidiki Coulibaly, conseiller technique au ministère chargé des réformes politiques, revient sur l’objectif de cette ultime étape de ces concertations.

« Il s’agit ce matin de proposer la synthèse des recommandations des consultations régionales aux délégués, de les affiner et de proposer davantage de modalités pratiques de mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales de la Refondation, en lien avec la relecture de la charte des partis », explique le conseiller, ajoutant que « C’est ce qui a été soumis aux partis politiques et à l’ensemble des forces vives de la nation »

Des points de vue divergents

Les délégués sont issus des organisations de femmes et de jeunes, des légitimités traditionnelles, des confessions religieuses, de la diaspora entre autres. Ils apprécient différemment ces consultations initiées par les autorités.

« Un parti politique, c’est toujours un parti, que ce soit petit ou grand. Ainsi, pour mieux structurer les choses, il faut dissoudre les partis politiques et les réorganiser sur une nouvelle base », martèle Bassama Aminata Issabré, présidente de la CAFO de Douentza. Une position qui n’est pas partagée par Badra Alou Sangaré, président de l’association Mali Tagné. « Les partis politiques ne sont pas opposés à la réduction. Mais la question que l’on se pose est comment procéder à leurs réductions », s’interroge-t-il. « Est-ce qu’il s’agit dans un premier temps de les dissoudre de façon générale  ? Ou bien il s’agit de les résoudre au fur et à mesure avec des critères rigoureux ? ». Autant de ;questions que se pose Badra Alou Sangaré, président de l’association Mali Tagné. « C’est qui sûr, la décision finale revient aux autorités de la transition », dit Sada Sacko, membre du Haut Conseil islamique de Ségou.

De nombreux partis politiques ont boycotté ces concertations. Parmi eux, l’Initiative des partis politiques pour la relecture de la charte réunissant plus d’une centaine de partis. Ce regroupement a demandé aux autorités de surseoir à cette démarche.

Source : Studio Tamani

Last Updated on 29/04/2025 by Ousmane BALLO

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