« Je voudrais le rappeler, c’est mon intime conviction, je n’accepterai pas qu’il y ait des opposants à une transition ». Parole d’un militaire et d’un ministre d’État à prendre certainement au sérieux ! Ces mots sont du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement, Col. Abdoulaye Maïga, tenus sur le plateau de l’émission ‘’Mali Kura Taasira 2’’ de l’ORTM1. Oui, il est évident qu’il n’y a plus de différence entre une caserne et le ministère de l’Administration territoriale, un département hautement stratégique. Mais ce qui est sûr, c’est dans le dialogue que ce département parviendra à réussir les missions qui lui sont assignées.
En vérité, cette déclaration affiche clairement la position réelle du colonel Maïga vis-à-vis de ceux et de celles qu’il considère comme détracteurs ou opposants à la transition. Même si l’on sait qu’il n’a pas eu cette fois-ci le temps de répéter plus qu’une fois ladite déclaration, puisqu’il était en face de deux confrères pointus, à savoir Ibrahim Traoré de l’ORTM1 et Sékou Tangara de Africable Télévision, Col. Abdoulaye Maïga a, quand même, pesé ses mots qu’il a préférés garder jusqu’à la fin de l’entretien.
Certes, le ministre d’État estime qu’il peut y avoir des frustrations légitimes ou non légitimes, et qu’une frustration ne peut amener quelqu’un à embraser son propre pays, mais la position du colonel est sans équivoque, surtout quand l’on analyse les propos en faisant le lien avec les réalités socio-politiques du moment et le contexte dans lequel il les a tenus.
Oui, une transition n’est pas un régime qui doit faire face à une opposition, surtout dans le contexte malien où tout est prioritaire, avec des défis énormes. Mais, il faut le reconnaître, tout dépend de l’approche des autorités. Inutile de rappeler qu’une transition est aussi synonyme de concertations, de consensus et de transparence sur toutes les questions d’intérêt public.
C’est pourquoi, il faut saluer l’initiative du dialogue inter-maliens du président de la Transition, Col. Assimi Goïta. Dans la pratique, ce dialogue ne doit pas se limiter aux groupes armés signataires de l’accord pour la paix, mais il doit concerner toutes les forces vives de la nation. Ce dialogue doit être politique, social, religieux, … et doit être également sincère, objectif et constructif.
C’est le seul moyen pour faire communier l’ensemble des Maliens pour une transition réussie et ce principe ne devrait pas être la mer à boire pour Blo Ba. D’ailleurs, il doit rapidement restaurer le dialogue politique tout en étant conscient que son premier partenaire stratégique demeure la classe politique.
Enfin, le colonel Maïga doit comprendre que quelle que soit la durée d’une transition et le choix des hommes pour la diriger, elle ne peut pas se passer de la classe politique.
Ousmane BALLO
Source : Ziré
Last Updated on 19/01/2024 by Ousmane BALLO
In line with my research, after a in foreclosure process home is offered at a sale, it is common for that borrower to be able to still have some sort ofthat remaining balance on the mortgage. There are many loan providers who try to have all expenses and liens repaid by the following buyer. On the other hand, depending on specific programs, rules, and state legal guidelines there may be several loans that aren’t easily fixed through the transfer of loans. Therefore, the duty still remains on the lender that has obtained his or her property in foreclosure process. Thanks for sharing your opinions on this site.