Les corps constitués de la société civile de Gao a adressé une lettre au Gouverneur de la Région ce lundi 15 mai 2023, pour dénoncer le calvaire que vivent les populations aux quotidiens. La correspondance est signée par 19 associations eT syndicats de la société civile de Gao.
« Nous venons par cette note dénoncer le calvaire que vivent les populations de Gao au quotidien, dû aux coupures intempestives d’électricité de l’Energie du Mali – Gao, qui nous soulignons fragilise considérablement l’économie locale et favorise l’insécurité », dénoncent les organisations de la société de Gao.
Selon la même note , cette situation de l’Energie du Mali – Gao qui peine depuis près de 2 ans aujourd’hui à assurer la fourniture en électricité aux populations de la ville de Gao malgré que l’électricité soit devenues un luxe dans la plus grande ville du Nord du pays. « Mêmes ceux qui ont les moyens de se l’offrir ne peuvent pas parce qu’EDM Gao est incapable d’assurer une fourniture normale dans aucun quartier de la ville », précise la lettre.
Aussi, comme si cela ne suffisait pas, ajoute la note « la société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) n’arrive pas aussi à ravitailler tous les quartiers de la commune urbaine de Gao en période de forte chaleur en plus de la mauvaise qualité de l’eau ».
Les 19 associations et syndicats indexent aussi d’autres services sociaux de bases qui ne sont pas opérationnels dans la Région depuis 2012 comme, les services financiers (Budget, Contrôle finance, Impôt , Trésor et Douane) de la région de Gao. Selon la population, cette absence crée un vide énorme dans les différents secteurs et autres services publics de l’Etat.
« Nos populations en ont assez de ces situations inadmissibles du côté de l’EDM – Gao, nous avons appris il y a près d’un mois, que des groupes électrogènes à l’état neuf devraient arriver à Gao ce qui n’est toujours pas fait », dénonce la lettre la société civile de Gao.
Ainsi, les 19 associations et syndicats de la société civile qui ont signé la lettre l4 un ultimatum et menacent de se faire entendre et n’excluent pas le boycottage du référendum si rien n’est entrepris par les autorités dans un délai de soixante – douze heures (72) afin d’apporter des solutions aux situations décrites surtout le cas de l’EDM – Gao. Au moment où nous mettons sous presse, le délai de 72 heures est dépassé.
Kossa Maïga
Source : La Nouvelle République