C’est désormais chose faite, les enseignants des écoles privées ont une association pouvant parler ou agir en leur nom. C’est le Syndicat libre des enseignants des écoles privées du Mali- Syleepma- Ils vivent mal, même très mal financièrement depuis près de quatre mois.
Leurs employeurs sont responsables en premier chef mais ces employeurs comptent aussi sur l’appui financier de l’Etat sous forme de subvention. Les frais d’étude des élèves réguliers sont alloués aux écoles privées qui les reçoivent. Ce sont ces subventions qui soutiennent dans la plupart des cas les charges financières du personnel enseignant et de l’administration. Les enseignants des écoles privées surtout de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel se plaignent aux Promoteurs d’écoles privées, leurs employeurs, mais savent que c’est l’Etat qui est la dernière solution. Si l’Etat n’honore pas ses engagements financiers par le payement des subventions, comme c’est le cas depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19. Ce ne sont pas les frais d’écolage des élèves privés inscrits qui pourront supporter ces charges salariales. Ce n’est peut-être pas normal dans ce monde moderne et selon l’orthodoxie entrepreneuriale. Le problème des enseignants des écoles privées n’est pas que le salaire est insuffisant, il n’est pas payé à terme échu.
Que l’Etat paye les subventions pour ne pas donner aux promoteurs et afin de sortir les enseignants des écoles privées de la précarité.
DTS
Source : L’Analyste
Last Updated on 07/08/2020 by Ousmane BALLO